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Rencontre forcée [PV : Gaël]

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Adonis Leroy

Adonis Leroy

7ème année ϟ Beauxbâtons


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MessageSujet: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeDim 28 Aoû - 19:17

CHARME ET BEAUTE

Cela faisait une petite semaine que les cours avaient débutés à Poudlard, et en ce beaux jeudi encore un peu estival, Adonis avait vu un de ses souhaits actuels s'exaucer. Rappeler-vous, grand lecteur de ses RP's, il avait, le jour de ses retrouvailles avec Narcissa, envoyé une lettre à sa mère lui disant, entre autre bien sûr, qu'il aimerai que quelqu'un ait la bonté de lui faire une visite du château. Et bien regardez, Adonis est là, dans la Grande Salle, en compagnie d'une magnifique jeune fille. Magnifique ne signifie pas charmante, sachez-le … Pourquoi ? Laissez-moi vous expliquer :

A Poudlard, Adonis avait beaucoup plus de matières qu'à Beauxbâtons, mais en moins grande quantité. A Beauxbâtons, il avait la spécialité RSM, qui signifie Runes, Sortilèges et Métamorphose. Il était donc très fort en ces matières comparés aux gens de son année, vraiment, mais beaucoup moins dans les autres matières, en particulier celles qu'il n'aimait pas comme Botanique ou Potions.

En tous cas, en ce jeudi de la première semaine, il avait eu cours de Métamorphose. Le Professeur MacGonagall l'adorait déjà. Il était, déjà, très fort en sa matière, et en faisait profiter toute la classe, participait, mais sans jamais rigoler ou se moquer de ce que faisait les autres. Ainsi donc, à la fin de son cour, la professeur Écossaise avait décrété que quelqu'un devait lui faire la visite du château, en récompense à son bon travail, et elle désigna pour cette besogne une jeune fille assise au font de la classe, qui se tenait droite, et qui était, autant le dire, magnifique.

En entendant le rôle qui lui avait été attribué, la Serpentard (elle était chez les verts) avait soupiré. MacGonagall avait aussi préciser qu'elle n'hésiterait pas à enlever des points si le tâche était mal effectuée. Les deux jeunes gens étaient donc partis après le cours faire un tour du château.

Adonis la détailla un moment lorsqu'ils s'étaient arrêté dans -officiellement- la Salle la plus glauque du château, les toilettes des filles, ou de Mimi Geignarde jeune fantôme (dans le sens propre du terme, ça faisait à peine 25 ans qu'elle était morte) pleurant tout le temps.

La Serpentard avait des longs cheveux bruns propres et soyeux un teint clair et sans trace d'une puberté passée. Elle était fine et élancée, la nature lui avait donné des belles formes, généreuses, mais sa particularité était ses yeux. Grands, bleus, brillants, mais durant toute la visite, absolument glacial. C'était assez dérangeant d'ailleurs, Adonis n'aimait pas trop ça. Mais en vérité, elle était absolument magnifique.

Autour de ça, elle ne parlait pas, elle était froide, faisait des gestes raides, le poussait presque dans chaque Salle en lui disant « Infirmerie. Te retrouve pas là. On sort » ou des phrases de ce style. Elle marchait rapidement, en grandes enjambées. Adonis n'était vraiment pas plus avancé sur l'architecture du Château. Non, elle n'était vraiment pas une personne charmante.

Aussi, Adonis réfléchissait. Comment s'appelait-elle (il ne le savait toujours pas) ? Était-elle en couple, amoureuse ? Était-elle au moins hétérosexuelle ? Oui parce qu'en réalité, avec une fille comme ça à côté de lui, Adonis ne pouvait s'empêcher de faire des plans pour l'avoir dans son palmarès des plus belles filles attirées dans son lit. Elle pourrait aussi être dans le palmarès des filles les plus caractérielle. Ou dans les deux d'ailleurs !

Ils arrivèrent à un moment dans la Grande Salle, qu'Adonis connaissait évidement déjà, ce qu'il lui fit remarquer, gaiment, mais ça n'eut pas vraiment l'air de lui plaire. Elle l'attira dans une petite pièce, derrière un petite porte située sous les grands sabliers des maisons. Si quelqu'un d'ailleurs volait ces sabliers, il était riche ! Chaque dizaine de point présent dans le sablier à la place du sable était soit : Un rubis pour les Gryffondor, une émeraude pour les Serpentards, une pépite d'or pour les Poufsouffle et des petits saphirs pour les Serdaigle ! Très riche. Adonis n'était pas intéressé, sa fortune s'élevait déjà à … Beaucoup, mais il se fit quand même cette réflexion intérieure.

En passant cette petite porte en bois il atteignirent ladite Salle des Trophées. C'était magnifique. Les coupes étaient toutes entassées dans des vitrines, la murs étaient tapissés de miroirs, sur le sol étaient posés des beaux tapis, qui avaient l'air d'être doux. Il y avait un énorme lustre en cristal au milieu de la pièce, qui brillait de mille feux.

Adonis décida qu'il fallait parler. Il s'assit alors sur une table en bois qui traînait par là, quasiment là seule où il n'y avait pas de coupes dessus, et il dit :

« Dit ma belle, tu crois pas qu'on a mérité une petite pause ? Ça fait plus d'une heure qu'on marche, je commence à fatiguer là ! -il lui fit un grand et magnifique sourire, chaleureux. Je te remercie d'avoir eu la bonté de me montrer toutes ces pièces aussi étranges les unes que les autres, mais maintenant, j'aimerais te poser une question ? Comment t'appelles-tu ? »


Dernière édition par Adonis Leroy le Ven 23 Déc - 9:33, édité 1 fois
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Gaël A. O. Dunkan

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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeSam 15 Oct - 10:00

    Une semaine s'était écoulée depuis le premier jour de cours. La rentrée avait été riche en évènements, et les nouveaux arrivants, français et serbes, mettaient pour ainsi dire une réelle pagaille à Poudlard. Ce n'était pas tant la nouveauté qui me dérangeait, mais plutôt la manière dont les nouveaux se croyaient tout permit. Ils pensaient débarquer ici, avoir une place toute prête pour eux. Erreur ! Grave erreur ! Il n'était pas question qu'ils gravissent les échelons aussi facilement. Leurs petits derrières devront prendre quelques coups d'abord avant qu'ils ne puisse avoir une quelconque valeur. J'avais souffert, travaillée dur pour devenir ce que j'étais aujourd'hui, il n'était pas envisageable que leurs simples noms fassent d'eux des personnes de confiance. Et quand je dirais ça, je parlais bien sûr de Ivana. La serbe prétendait au trône, et Cissy n'était pas contre l'idée de l'avoir dans notre "clan". Je n'étais pas de cet avis. Elle devrait faire ses preuves, me prouver que je pouvais me fier à elle, pour l'instant elle restait une ennemie. Un parasite. Une vermine qui ne tarderait pas à être éradiquer. Mes pensées ne cessaient d'aller et venir de problèmes en problèmes, de scénarios catastrophe en scénarios catastrophe, et le professeur MacGonagall destabilisa le fil de mes pensées. Aider un élève ? Etait-ce une plaisanterie ?

    Je soupirai lourdement, ne prenant pas la peine de répondre, je savais que je n'avais pas le choix. Je ne voulais pas que Serpentard se retrouve dernier du classement des maisons. Soit maudit Merlin ! Pourquoi avait-il fallu que cette vieille bic de McGo' me choisisse pour faire la visite guidée du château à un...à un..qui était-il d'ailleurs ? Je croisai son regard, et je lui fis un faux sourire, qui disparut aussitôt pour laisser place à un air froid, glacial, et pas du tout chaleureux. Quoi ? Qui a dit que l'accueil à Poudlard était de première qualité ? Il aura ce qu'il aura ! Et s'il se plaignait, alors il était clair que la visite s'écourterait plus vite que prévus. A la fin du cours, je du m'occuper de lui. Chouette alors ! Je ne cachai pas mon mécontentement, et mon ennui total. J'avais d'autres choses à faire que lui faire visiter ce stupide château ! Mon rôle de reine ne consistait pas seulement à me pavaner comme une déesse, mais à terroriser et imposer mon autorité chez les plus jeunes, comme chez les plus vieux. Ca ne se faisait pas en un jour, et j'en perdai un à accompagner ce frenchy. Je lui fis faire le tour du château, et pas une seule fois je ne lui demandais son nom, ou ne parlais d'autre chose que de l'école avec lui. Autrement dit, je n'avais cure de sa vie, et je faisais tout pour que cette visite guidée se termine au plus vite. Lorsque nous passâmes à l'infirmerie, je lui dis rapidement de ne pas se retrouver là, n'argumentant pas plus. Je ne voyais vraiment pas l'intérêt de lui parler longuement de chaque pièce, chaque couloir, chaque bibelot. Si ça l'intéressait, il n'avait qu'à lire l'Histoire de Poudlard !

    Il ne parlait pas beaucoup, lui aussi, et je l'en remerciait. Cela aurait été comique de tomber sur un bavard alors que je détestais ça ! Il fit cependant une remarque, arrivé dans la Grande Salle, qui lui fit rencontrer mon regard glacial. Imbécile ! Evidemment que tu connais déjà la Grande Salle ! Je repris mon parcours, pestant toujours contre McGo' et son idée brillante, et nous fûmes vite arrivés à la salle des trophées, sur laquelle le frenchy s'extasia. Oui...oui...c'était magnifique. Un peu moins d'ailleurs à chaque fois que l'on était obligé de nettoyer chaque trophée pendant des heures et des heures de retenues....Pour moi, tout ceci était tellement familier qu'il en perdait son charme. Je connaissais tout par coeur. Rien ne m'intéressait. Mise à part la salle commune des serpentards, les autres pièces du château n'avaient aucun intérêt pour moi.

    A mon plus grand désespoir, le jeune homme s'assit sur une des table en bois qui trônait dans la pièce, et je retins un soupire. Merveilleux...il voulait faire une pause.

    « Dit ma belle, tu crois pas qu'on a mérité une petite pause ? Ça fait plus d'une heure qu'on marche, je commence à fatiguer là ! - il lui fit un grand et magnifique sourire, chaleureux. Je te remercie d'avoir eu la bonté de me montrer toutes ces pièces aussi étranges les unes que les autres, mais maintenant, j'aimerais te poser une question ? Comment t'appelles-tu ? »

    Je levai un sourcil narquois. Jusque là, j'étais restée près de la porte, prête à repartir, et à finir la visite, mais lorsqu'il m'adressa la parole, je descendis les marches pour venir vers le frenchy. Son sourire m'agaçais.

    " Fantastique...on m'a chargé du moins sportif des français ! Quelle chance ! raillai-je. Mais je te conseil fortement de te mettre à la marche, voire à la course. Ici, tu en auras besoin. - je lui adressai un sourire froid, et repris après une petite pause - Et ne me remercie pas, je ne le fais pas par plaisir, au cas tu n'aurais pas remarquer. Quant à mon nom, tu auras tôt fait de l'apprendre... Je ne suis pas la plus discrète des serpentardes.."

    Ah ça c'est sûr ! Tout le monde me connaissait dans le château, moi, Cissy, Rabastan, et tant d'autres qui comme moi imposait le respect et terrorisait les élèves. Rare étaient ceux qui ignoraient nos noms, mais je n'en voulais pas au frenchy. Il était nouveau, il lui fallait un temps d'adaptation. Demain, j'étais certaine qu'il saurait comment je m'appelle. Il suffisait de demander. Il n'entendrait pas que des bonnes choses sur mon compte, voire aucune !

    " Alors, comment se passe cette rentrée au château ? Tu as rencontrés des gens intéressants ? T'ais fait des amis ? Des ennemis ?" me renseignai-je, avec un sourire malicieux.



[ Vraiment désolé du retard :/ ]
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Adonis Leroy

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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeVen 21 Oct - 16:48

LES FEMMES VIENNENT DE VENUS ...


Beauxbâtons était un château fabuleux. Il était beau, élégant, solide. Le Parc de Beauxbâtons était fabuleux. Il était agréable, ensoleillé, habité par des belles créatures. A Beauxbâtons, les filles étaient fabuleuses. Elles étaient belles, élégantes, intelligentes. Quoi de mieux alors ? Poudlard. Là bas, c'était la même chose qu'à Beauxbâtons, en plus … Caractériel, et surtout plus dangereux. Le Château était complexe, le Parc pouvait être sombre, il était habité par des créatures étranges, et les femmes étaient … des descendantes des Dieux olympiens, des descendantes de Jupiter, Dieu des dieux, et de Venus, déesse du charme, de l'amour et de la séduction.

La Vert et Argent qui accompagnait Adonis en était le parfait exemple. Elle était belle, élégante, intelligente, en tout cas de ce qu'il en voyait assis sur sa table de la Salle des Trophées, mais elle était aussi définitivement royale et dangereuse. Ça se voyait rien que par sa démarche. Allumeuse, elle roulait des hanches lascivement, en balançant ses bras, ses jambes se croisant à chaque pas. Son dos était droit, presque cambré sans faire trop poupée de porcelaine, ses cheveux voletaient autour de son visages, libres mais parfaitement dominés. La moue qu'elle abordait ne changeait jamais, elle était concentrée, dure, désirable.

" Fantastique...on m'a chargé du moins sportif des français ! Quelle chance ! Mais je te conseil fortement de te mettre à la marche, voire à la course. Ici, tu en auras besoin. Et ne me remercie pas, je ne le fais pas par plaisir, au cas tu n'aurais pas remarquer. Quant à mon nom, tu auras tôt fait de l'apprendre... Je ne suis pas la plus discrète des serpentardes.."

Haha. Bizarrement, qui l'eut cru, elle n'avait pas aimé qu'il s'asseye. Ni qu'il lui demande son prénom. Qu'importe, maintenant il était assis, et il n'avait que quelque mots à dire à MacGonagall pour qu'elle termine en retenue pour manquement à ses obligations. Elle n'allait pas partir sans lui, elle n'allait pas le laisser seul au beau milieu de la Salle des Trophées. Et puis, il fallait l'avouer, elle était un peu attirée par la personnalité d'Adonis.

« Pas de prénom donc ? Bon. Moi c'est Leroy, Adonis Leroy. »

Elle voulait jouer les filles revêches et qui trouvent toujours la bonne réplique au bon moment ? Si elle voulait, mais Adonis n'était vraiment pas du genre à se laisser impressionner par les frasques d'une nana, quelque soit son pays d'origine. A vrai dire, Adonis se doutait de l'identitée de sa guide. Mais il ne fit aucune remarque, il ne voulait pas lui donner raison. Gaël alors … Prénom très moldu, et très mixte. Pas vraiment digne d'une sang pure, m'enfin passons.

" Alors, comment se passe cette rentrée au château ? Tu as rencontrés des gens intéressants ? T'ais fait des amis ? Des ennemis ?"

Ça faisait 3 jours qu'Adonis était à Poudlard. Alors bon, amis, ennemis, il ne savait pas bien … Sauf pour Cissy évidemment …

« Ma rentrée ? Facile ! Le niveau de Poudlard n'est pas à son mieux je trouve... Après, en cours je ne suis qu'avec des Serdaigles et des Gryffondors … Côté rencontres, j'en aie fait des tas ! Chez les Durmstrang, j'ai eu … l'honneur d'approcher Ivana Adzovic, et j'ai discuté avec Aleksandra Kolsoff, à Poudlard j'ai rencontré Lily Evans et ce stupide bouffon qui la suit partout, James Potter, chez les rouges, oh et Mary MacDonald aussi, elle ne m'aime pas beaucoup je crois. Chez les Serpentards, tu es ma premières rencontre ! Mais … J'ai retrouvé une amie d'enfance, tu dois la connaître : Narcissa Black ! Ça a été un hasard complet que je la retrouve, mais on s'est croisés, reconnus et on a beaucoup parlé, elle n'a pas changé ! Je suis très heureux de voir qu'ici elle a bien réussi ! Une genre de Reine si j'ai bien compris, toujours accompagnée de sa cour, de ses bouffons et de ses esclaves. Elle partage le trône avec une certaine Gaël qui est, d'après elle, une fille fabuleuse. Je l'aime beaucoup, Cissy. »

Adonis accompagna cette dernière phrase d'un regard évocateur. Sans le dire, il avait fait savoir à son interlocutrice qu'il savait qui elle était, simplement en souriant légèrement et en serrant les paupières.

Adonis savait trouver les bons mots. Évidemment qu'il n'allait pas parler de Lily Evans, née moldue en bien, il n'avait fait que l'évoquer rapidement, et évidemment qu'il n'allait pas parler de James Potter comme étant un garçon très doué, surtout pour mettre les Serpentard en position de faiblesse. Évidemment qu'il avait vanté les qualités de Cissy. Peut-être avait-il un peu attisé la jalousie de Gaël, peut-être essaierait-elle de l'éloigner de sa meilleure amie, qui sait ? En tous cas, il était pressé de voir sa réaction …

Spoiler:


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Gaël A. O. Dunkan

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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeDim 18 Déc - 22:02

    Cette tournée des couloirs du château commençait enfin à devenir intéressante. Bien que je n'avais montré aucune sympa à son égard, ce français de malheur semblait alors se montrer sous un autre jour. De fade, sans intérêt aucun, il apparaissait dans mon esprit comme un potentiel divertissement. Il était beau garçon, et il plaisait beaucoup aux élèves de Poudlard, d'après les dires qui, tout le monde le savait, circulaient vite dans la célèbre école de magie. Nous nous étions arrêtés dans la Salle des Trophées, et avec agacement, je du interrompre la visite guidée, imposée par MacGo', car ce cher frenchy voulait soudainement se reposer. Fort bien ! Je lui lançais cependant, acide, et sarcastique que j'étais bien vaine d'avoir été chargée du plus mou des nouveaux élèves. Je lui conseillé alors de se mettre au sporte : il était évident qu'il en aurait besoin ici. Bien sûr, j'évitais avec application de répondre à sa question concernant mon nom. Je n'aimais pas me présenter, ce n'était pas digne d'une reine, pas digne de moi. Que quelqu'un d'autre se charge de cela ! Aucun élève ignorait mon identité royale à Poudlard, et j'étais satisfaite de cette popularité si durement gagnée. Je ne voyais donc pas l'intérêt de faire les présentations moi-même. J'étais cependant étonnée qu'il ne me connaisse pas déjà... outrage ! Je détestais être ignorée de quelqu'un. Il aurait du savoir, il aurait déjà entendre parler de moi... il fallait que je remédie à cela, mais avec tous ses nouveaux arrivants, l'attention avait été détournée. Je grinçai des dents en pensant à Ivana.

    « Pas de prénom donc ? Bon. Moi c'est Leroy, Adonis Leroy. » fit-il, s'accomodant bien du peu d'informations que je lui avais donné.

    Adonis Leroy. Pff...quelle importance ? Je me fichais de savoir comment il pouvait bien s'appeler...Pierre, Paul ou Jacques...! Qu'il aille au diable ! Je fis un sourire en coin, moqueuse, et je me passai devant une étagère remplie de trophées. J'en touchai un du bout des doigts, sans regarder le français.

    " Adonis ? Ce n'est pas un peu prétentieux comme prénom ? T'es parents doivent avoir un périmètre cranien plus gros que leur compte en banque..." fis-je, désobligeante.

    N'était-ce pas narcissique ? Adonis ! Puis quoi encore ? Dieu vivant ? Statue grecque ? Autant l'appeler Zeus ! Il n'en serait pas moins imbu de lui-même ! Un adonis était une homme d'une grande beauté... merlin ! Je ne voulais même pas imaginer ce qu'il pouvait se dire en se regardant le matin dans le miroir ! " Je suis le plus beau, le plus fort, je les fait toutes craquer..." ! Erk ! A vomir !

    Je continuai cependant sur le ton de la conversation, et lui demandais si sa rentrée s'était bien déroulée. Un bon moyen pour savoir où il en était niveau relations, et avec qui il avait créé des liens. Ou au contraire, avec qui était-il ennemi ? Il était naturel chez moi de rechercher chez les autres des ennemis communs, ainsi il était utile de se tenir au courant des dernières nouvelles... se lier d'amitié avec les ennemis de ses propres ennemis... c'était vieux comme le monde ! Et pourtant, toujours aussi efficace !

    « Ma rentrée ? Facile ! Le niveau de Poudlard n'est pas à son mieux je trouve... Après, en cours je ne suis qu'avec des Serdaigles et des Gryffondors … Côté rencontres, j'en aie fait des tas ! Chez les Durmstrang, j'ai eu … l'honneur d'approcher Ivana Adzovic, et j'ai discuté avec Aleksandra Kolsoff, à Poudlard j'ai rencontré Lily Evans et ce stupide bouffon qui la suit partout, James Potter, chez les rouges, oh et Mary MacDonald aussi, elle ne m'aime pas beaucoup je crois. Chez les Serpentards, tu es ma premières rencontre ! Mais … J'ai retrouvé une amie d'enfance, tu dois la connaître : Narcissa Black ! Ça a été un hasard complet que je la retrouve, mais on s'est croisés, reconnus et on a beaucoup parlé, elle n'a pas changé ! Je suis très heureux de voir qu'ici elle a bien réussi ! Une genre de Reine si j'ai bien compris, toujours accompagnée de sa cour, de ses bouffons et de ses esclaves. Elle partage le trône avec une certaine Gaël qui est, d'après elle, une fille fabuleuse. Je l'aime beaucoup, Cissy. » raconta-t-il.

    Aussitôt qu'il eut fini le déballage de ces premiers jours à Poudlard - bon sang que ce garçon était bavard ! -, j'arrêtai net ma contemplation des trophées. Je me retournai lentement, froide, glaciale, comme une statue : figée. En réalité, pendant le dixième de seconde qui suivit, mon esprit tenta de faire le lien avec toutes les informations qu'il me donna. Vraies ? Fausses ? Peu importait. Quand il avait parlé d'Ivana, avec des termes qui me firent hérisser les poils de la nuque, je crus que j'allais le découper en petits morceaux. "L'honneur d'approcher Ivana Adzovic..." Arf ! Peste ! Déchet ! Garce ! Sa réputation était solide ! Plus que la mienne ? Non ! Impossible ! Peste ! Peste ! Peste ! Je me forçai cependant à sourire, me concentrant sur ses dernières paroles. Il m'avait trompé alors... ce petit farceur connaissait mon nom depuis le début. Voilà qu'il remontait quelque peu dans mon estime. Mon orgueil commençait à en être irriter. Mais ce qui me surpris le plus, c'était le fait qu'il soit un ami d'enfance à Cissy. Je ne me souvenais pas qu'elle m'en ai parlé.... ou peut-être l'avait-elle un jour sans me dire son nom. Peu importait. Il était un ami de Cissy...interdiction de le découper en petits morceaux, quand bien même son petit sourire arrogant et sur de lui m'agaçais. Et en plus il se croyait intelligent...ah ah...amusant. Vraiment. Je m'approchai de lui, me postant juste en face, à une distance raisonnable mais qui contrastait avec celle que j'avais prise vis à vis de lui depuis le début de cette visite.

    " Oh, mais il me semble que les présentations ont été faites plus tôt me concernant...- j'eus un sourire froid -. Dis-moi Leroy, ces premiers jours à Poudlard ont-ils été doux et reposant ? - je plaçai une main de chaque côté de lui, sur la table, et me cambrai dans sa direction en le fixant avec malice - Te sens-tu comme chez toi ? Parfaitement à l'aise ? Es-tu d'humeur à marcher au soleil en sifflotant ? A t'endormir sur l'herbe au bord de l'eau ? ... - je fis un sourire doux, aussitôt balayer par un visage de marbre et un plantage d'ongles dans sa cuisse qui à coup sur lui laisserait des marques - J'espère que non ! assénai-je. Parce que c'est pas un camp de vacances ici. Tu es un ami de Cissy ? Alors elle aurait déjà du te prévenir d'une chose... je ne supporte pas qu'on se joue de moi, ni qu'on se croit plus intelligent. Chose que tu n'es pas étant donné que tu sous estimes la bêtise que tu viens de faire. Je n'aime pas les petits prétentieux, surtout ceux qui choisissent de placer leur admiration dans les mauvaises personnes. Le seul honneur que tu peux avoir ici, c'est de survivre dans la même pièce que moi....alors laisse ton sourire de dragueur à deux balles au placard. "

    Je retirai mes ongles plantés dans sa cuisse, à travers le tissu de son pantalon, et m'éloignai, marchant vers l'entrée, remontant les escaliers.

    " Je suis ravie d'avoir mis les pendules à l'heure Adonis Leroy, maintenant, si tu n'y vois pas d'inconvénient...il est temps d'y aller" ajoutai-je, avec une amabilité feinte.

    Satisfaite de ma diatribe, je lui tournai le dos et m'apprêtai à ouvrir la porte pour l'inciter à sortir, mais lorsque je voulus pousser la poignée, celle-ci ne bougea pas. Je perdis aussitôt mon sourire. Je m'acharnai sur la porte, essayant de l'ouvrir, mais elle était bel et bien bloquée. Je jurais des insanités assez fort pour qu'il les entendent, faisant fit de ma bonne éducation, et finis par sortir ma baguette. J'eus beau utiliser tous les sorts possibles et imaginables, rien n'y fit. On était enfermés.

    " Maudite porte ! Maudite école !" pestai-je.

    Je serrai la mâchoire, et me retournai vers Adonis. Avec une moue ironique sur le visage, je déclarai :

    " Finalement, je crois qu'on va rester un peu ici..."
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Adonis Leroy

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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeLun 19 Déc - 16:43

Adonis était très énervé, et même choqué, blessé. Oh, de l'extérieur, il avait toujours le même air, naturel, détendu, neutre. A l'intérieur … Il bouillonnait ! C'était après cette réflexion de Dunkan :

« Tes parents doivent avoir un périmètre crânien plus gros que leur compte en banque... »

Elle avait parlé d'une voix suave, très hautaine, et pire que prétentieuse. Adonis trouvait le mélange des trois terriblement attirant... Mais … Comment ça son nom faisait snob ?! Comment ça ses parents avaient la grosse tête ? Et puis quoi, et alors, il en était très fier ! S'appeler comme le mythique amant de la déesse de l'amour et du plaisir, n'était-ce pas prédestiné pour lui ? N'était-ce pas parfait pour lui ? Dans une réflexion totalement puérile, il se dit qu'elle, elle pouvait parler, avec son prénom ! Gaël ! Adonis avait envie de lui faire une remarque dessus, comme lui dire que c'était un prénom terriblement banal, donc terriblement moldu, pas du tout féminin et encore moins digne d'une sang pure de son rang. Mais il ne le fit pas, elle l'aurait très mal prit, et il se serait retrouvé à 17 ans incapable de procréer. Il resta assis sur sa table, le sourire au lèvres. En tous cas, il avait vite relativisé. Elle avait parlé du compte en banque de ses parents, elle savait qu'il était (très) élevé. Elle connaissait donc sa famille, ses origines. C'était déjà un point de gagner, pour elle il était un peu plus qu'un étudiant de Beauxbâtons. Il était un étudiant de Beauxbâtons doté d'un sang on ne peut plus pur, et riche. Autant Adonis s'en fichait, d'être Sang-Pur, autant parfois, ça se révélait très utile, et puis, la vie était beaucoup plus facile. Cette remarque était totalement égoïste et collabo pro-nazis, mais le garçon se rassura vite en se disant que si un jour, une guerre du même type que celle qui avait explosé une trentaine d'années avant dans le monde moldu éclatait, il ferait parti des « résistants ». Il sauverait des petits enfants nés-moldus.

Gaël faisait le tour de la salle, elle effleurait les trophées du bout de ses ongles parfaitement taillés, et le français la suivait du regard. Elle lui demanda comment sa rentrée se passait, et Adonis lui répondit par un flot de paroles, mais ne la quittait pas des yeux. A chaque fois qu'il citait un nom, il voulait voir comment elle réagissait. Il fut servi. Ses cheveux se dressèrent sur son crâne et elle s'arrêta net en l'entendant prononcer : « L''honneur d'approcher Ivana Adzovic ». Le français riait intérieurement. Alors elle la détestait hein ? C'est vrai, si on lui demandait à Adonis qui était la plus royale entre Gaël et Ivana, il aurait du mal à répondre. En fait si, la réponse était Ivana. Elle était bien plus amusante, et elle elle jouait, elle avait du répondant. Gaël, c'était un robot qui répétait ce qu'on lui avait apprit quand elle était petite. Enfin, tout pouvait encore changer. Aussi, quand Adonis évoqua Cissy... Son regard changea. Touchée ! Il était plus difficilement attaquable maintenant, puisque sous la protection de la meilleure amie.

Le français avait fini de parler, et attendait la réaction de Gaël, qui ne se fit pas attendre. Elle s'approcha de lui, le dos cambré, les jambes se croisant au maximum à chaque pas, les cheveux glissant le long de sa nuque et de son dos.

« Oh, mais il me semble que les présentations ont été faites plus tôt me concernant... Dis-moi Leroy, ces premiers jours à Poudlard ont-ils été doux et reposant ? Te sens-tu comme chez toi ? Parfaitement à l'aise ? Es-tu d'humeur à marcher au soleil en sifflotant ? A t'endormir sur l'herbe au bord de l'eau ? ... »

Alors plusieurs commentaire : Elle était très intelligente, ou en tout cas perspicace, puisqu'elle avait très bien comprit les sous-entendus d'Adonis quand à son prénom et son nom. Aussi, elle savait parfaitement comment troubler un homme. Son décolleté était placé pile dans l'axe des yeux du garçon, qui ne put s'empêcher d'y jeter un (ou deux) coups d'œil. Elle l'avait certainement remarqué, mais elle n'avait rien dit. Puis en suite, à un moment auquel Adonis aurait dû s'attendre, elle planta ses dix ongles dans les cuisses du garçon, ce qui le fit sortir de sa torpeur. Il ferma les yeux un instant, et essaya d'oublier la douleur en écoutant les avertissements de la Verte :

« J'espère que non ! Parce que c'est pas un camp de vacances ici. Tu es un ami de Cissy ? Alors elle aurait déjà du te prévenir d'une chose... je ne supporte pas qu'on se joue de moi, ni qu'on se croit plus intelligent. Chose que tu n'es pas étant donné que tu sous estimes la bêtise que tu viens de faire. Je n'aime pas les petits prétentieux, surtout ceux qui choisissent de placer leur admiration dans les mauvaises personnes. Le seul honneur que tu peux avoir ici, c'est de survivre dans la même pièce que moi....alors laisse ton sourire de dragueur à deux balles au placard. »

A la suite de cela, Adonis eut l'irrésistible envie de rire. Pourquoi ? Premièrement, pour faire retomber la pression, ensuite pour essayer d'oublier la douleur des ses ongles plantés dans sa peau, et enfin parce que il était très content de lui, d'avoir réussit à enrager la Gaël, juste en évoquant Ivana. Elle retira ses ongles, et il sourit un peu, tandis qu'elle se retournait pour aller ouvrir la porte et certainement terminer la visite du château. Il descendit de sa table, et la suivit à quelques mètres, toujours silencieux. A la suite de ce qu'il se produisit par la suite, il ne put s'empêcher de rire. La porte était fermée, et la Verte s'acharnait à essayer de l'ouvrir, à grands moyens de sortilèges et d'insultes. Il explosa dans un grand rire, et se retourna.

Autour de lui il y avait un grand espace, un genre de carré de 4m². Il regarda les murs, le sol, la cheminée. Gaël revenait, et sous des airs énervés, elle dit ironiquement :

« Finalement, je crois qu'on va rester un peu ici... »

Adonis partait déjà faire le tour de la salle, quittant son regard pénétrant. Alors qu'il ramassait par terre un planche de bois et retirait un piedestal de chêne d'une coupe datant de 1329, il dit :

« On va pouvoir apprendre à faire connaissance comme ça … MacGonagall sera contente ! Il est fort votre gardien, pour un cracmol, réussir à enfermer deux sorciers dans une pièce ! »

Et il repartit dans un accès de rire, tandis qu'il envoyait tout le bois qu'il avait pu trouver au centre de la pièce. Il enleva aussi un drapé vert du mur réservé aux coupes des Serpentards. Des petites fleurs de Lys argentées l'ornaient. Il faisait des calculs dans sa tête. Le tissus était suffisamment grand pour ce qu'il voulait en faire, mais peut-être que le bois manquait un peu. Il essaya d'en trouver de la même couleur que celui qu'il avait déjà ramassé, mais ce n'était pas chose facile. Après avoir fait une bonne dizaine de fois le tour de la Salle, il se rendit au milieu, regarda Gaël qui avait l'air complètement éberluée, et commença son travail.

Il allait commencer par la structure. Il tendit sa baguette et ferma les yeux, et s'imagina son œuvre. Un canapé à la française, 4 pieds, assez larges pour qu'on puisse s'y assoir à genoux, et assez long pour que deux personnes y soient à l'aise. Le tissus serait issus des rideaux, la structure des différents bois qu'il avait pu trouver, mais il lui manquait encore de quoi rembourrer son œuvre. Il rouvrit les yeux, et chercha des yeux le mur réservés aux Gryffondors. Il ramena avec sa baguette le lourd tissus en velours rouge, et murmura :

« Parfait »

Il commença à mouvoir sa baguette dans des mouvements compliqué, et murmurait des sortilèges en Latin. Une flamme argentée s'échappa et une danse commença. Petit à petit, le beau canapé se formait. Le français puisait dans sa plus profonde énergie pour faire cela, il fallait que ça soit très réussit. D'abord parce qu'il voulait quelque chose de confortable pour passer la nuit, et aussi parce qu'il voulait impressionner Gaël, bien sûr. Il aurait aimé tourner la tête pour la regarder, mais il ne voulait pas se déconcentrer maintenant. La structure était terminées, le bois avait des couleurs différentes par endroit, mais le tout était harmonieux. Il avait accordé du temps sur les pieds et le somment du dossier. Il avait tracé deux lettres, comme des armoiries sur le canapé : G&A. C'était très beau. Il s'attaqua ensuite avec des bouts de la tapisserie des Gryffondors au rembourrage des bras du fauteuil, et de là où on s'asseyait. Il recouvrit rapidement le tout de la tapisserie des verts, le tout était extrêmement beau. Quand il eut fini de raccorder les ultimes détails, ils se recula pour observe son œuvre, plaça ses mains sur ses hanches, tourna la tête vers Gaël le sourire aux lèvres, et dit

« Lestrange va déjà me tuer quand il va apprendre qu'on a passé la nuit ensemble, mais si en plus il apprend qu'on a dormi par terre … Je vous en prie Mademoiselle Dunkan, prenez place !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeMer 21 Déc - 19:16

    S'il avait été vexé, outré, touché, par mes paroles alors il était d'un calme impressionnant. A sa place, ma main se serait déjà écrasée sur la joue de mon interlocuteur. Etait-ce le fait que je sois une interlocutrice, qui l'empêchait de sévir ? Ou était-il simplement incapable de frapper quelqu'un ? Je m'amusais de sa réaction, ou plutôt de son manque de réaction. Il restait là, immobile, m'écoutant, me regardant, louchant sur mon décolleté, comme un chien affamé. Pathétique. Vraiment. Mais mon orgueil avait ainsi le loisir de gonfler, se nourissant de ses regards déplacés. J'avais l'habitude. Etre regardée, admirée, rêvée...quelle routine ! S'en était presque ennuyant ! Que dis-je ?! Je ne pouvais m'en lasser ! J'aspirais à être admirée, désirée, c'était presque un jeu pour moi, un défi. Et concevoir l'idée que l'on allait à l'opposé de ces principes me mettait hors de moi. Encore pire lorsque l'attention était tournée vers quelqu'un d'autre que moi....en l'occurrence Ivana. Peu importait en réalité l'imbécile qui avait fantasmer sur autre chose que ma divine silhouette, ce n'était rien comparé à l'objet nouveau de l'attention de tous. Honte à eux ! Narcissa et moi étions les seules reines, pas de place pour une autre ! Et puis, elle ne nous arrivait pas à la cheville ! Pourquoi tous semblaient s'accorder à dire le contraire ? Mes yeux seraient-ils devenus aveugles ? Sûrement était-ce mon esprit qui l'était. Car je ne voyais en Ivana qu'un parasite, un parasite peut-être riche, et classe, avec de l'audace, mais elle demeurait un insecte qui devait être très vite écrasé. Ma curiosité cependant me poussait à vouloir savoir ce qu'elle avait de si spécial...

    Leroy avait sans aucun doute compris l'hostilité qui était née entre moi et la blonde serbe. C'était évident. Ca se sentait, ça se voyait, simplement sur les traits de mon visage lorsque son nom était prononcé, ou qu'elle entrait dans une pièce. Peu importait, toute l'école saurait bientôt la guerre qui avait déjà commencé entre elle et moi. Ce n'était pas un secret. Menaçante, j'avais tenté de poser les bases entre moi et le français, mais j'avais l'impression que c'était une perte de temps. Il eut un sourire lorsque je retirai mes ongles de ses cuisses. J'espérais au moins qu'il avait eus mal. Que j'ai un peu de satisfaction dans cette histoire...c'était la moindre des choses ! Après tout, j'avais été obligé de m'occuper de cette stupide visite guidée du château, tout ça pour ce frenchy qui venait de débarquer ! Et voilà qu'à présent, nous ne pourrions plus sortir ! J'avais beau tirer sur la poignée, utiliser toutes sortes de sortilèges, pour l'ouvrir, rien n'y faisait ! Nous étions coincés. J'expirai, et essayai de rester calme malgré les jurons poussés un peu plus tôt. Leroy, lui, semblait bien s'amuser car j'entendis son rire derrière mon dos. Vermine ! Je me retournai finalement, et déclarai que nous serions obligés de rester un petit moment ici apparemment...légèrement ironique.

    Mais Leroy était déjà occupé à faire autre chose. Je fronçai les sourcils, croisant les bras en le regardant faire.

    « On va pouvoir apprendre à faire connaissance comme ça … MacGonagall sera contente ! Il est fort votre gardien, pour un cracmol, réussir à enfermer deux sorciers dans une pièce ! » fit-il.

    Je levai les yeux au ciel, exaspérée.

    " Et encore, ce n'est que sa face cachée ! Un jour il a bien failli s'enfermer lui-même dans le bureau de MacGo'...Il a tant de capacités pas encore découvertes...quoique, je ne suis pas sûr de vouloir en apprendre plus sur lui ...! "ironisai-je.

    L'insupportable français apporta une planche de bois au milieu de la pièce, et commença à faire des allers retours aux quatre coins de la pièce en recherchant tissus, autres planches de bois et motifs qu'il évaluait avec un air sérieux. Éberluée, je l'observai faire, étonnée et quelque peu curieuse de ce qu'il semblait vouloir construire. Après quelques minutes, je finis par demander.

    " Qu'est-ce que tu fiches ?" fis-je, laissant mon air hautain et prétentieux de côté l'espace d'une minute, mais lorsque je m'en rendis compte, je le remis en place comme d'habitude. " Pas que je m’ennuie de te regarder travailler sans rien faire, mais j'aimerais savoir ce que ça va donner..."

    Mais j'avais l'impression qu'il ne m'écoutait que d'une oreille. Concentré, il ferma les yeux et son visage perdit toute expression ironique, ou arrogante. Je l'observai attentivement, m'asseyant sur les marches des escaliers, le corps appuyé sur mes coudes, en arrière, les jambes étendues et croisées devant moi. Mes yeux suivaient ses mouvements, et les minutes passèrent sans que ni lui, ni moi ne parlâmes. A un moment donné, il s'arrêta, ouvrit les yeux et chercha quelque chose. Je fronçai les sourcils et penchai la tête sur le côté en le regardant. Que faisait-il donc ? Il trouva cependant son bonheur dans un tissu en velours rouge et or, en l'honneur des gryffondors. Je compris après ce pourquoi il en avait besoin. Sa baguette commença a se mouvoir dans l'air, et j'eus l'impression de voir un chef d'orchestre devant mes yeux. Alors, un fauteuil vert se matérialisa petit à petit devant lui, et j'éclatai de rire en comprenant que le rembourrage n'était autre que le grand tissu gryffondorien. Rejetant la tête en arrière en riant, je me redressai lorsqu'il eut terminé. Un vrai chef-d'oeuvre ! Il sembla lui aussi impressionné du résultat. Il se recula, mettant les mains sur les hanches ce qui déclencha un sourire de ma part. Puis, tournant la tête vers moi, il déclara :

    « Lestrange va déjà me tuer quand il va apprendre qu'on a passé la nuit ensemble, mais si en plus il apprend qu'on a dormi par terre … Je vous en prie Mademoiselle Dunkan, prenez place ! »

    Un sourire malicieux aux lèvres, je l'applaudis brièvement avant de me lever. D'une démarche féline, je me dirigeai vers lui, au bord de l'hilarité.

    " C'est trop d'honneur Monsieur Leroy, quelle chance d'avoir un tel talent parmi nous ! Je ne sais quoi dire !" plaisantai-je en me laissant glisser sur le canapé vert.

    J'étais allongée sur presque toute la longueur de l’œuvre de Leroy, seul un coin au bout était libre pour lui. Mes longues jambes dénudées - merci mon dieu, l'uniforme comportait des jupes courtes ! - étaient tendues de tout leur long, et le dos à moitié appuyé contre le dossier, un bras sur l'accoudoir, je le regardai intensément, et mon regard descendis, sans gêne, sur ses mains posées sur ses hanches.

    " Tu sais...cette posture te donne un air plutôt homosexuel!" fis-je remarquer sans trace de méchanceté, un sourire aux lèvres.

    Je détournai cependant mon regard vers le dossier du canapé et vis les lettres "G&A". Un large sourire apparut sur mon visage, et je tournai ma tête vers Leroy, amusée.

    " Dis-moi que tu ne fais pas ce coup là à toutes les filles que tu croises..." fis-je, avec un moue sceptique.

    D'un mouvement de pied, je tapotai le bout du canapé inoccupé, et lui fis un sourire digne des plus grandes tentatrices de la planètre. Une vraie sirène... sauf que je ne charmais pas avec ma voix...

    " Assis-toi..." lui proposai-je d'une voix chaude.

    Pour une fois, ce qui contrastait avec l'attitude que j'avais adopté avec lui plus tôt, je n'ordonnais pas. Je n'étais ni désagréable, méchante ou violente. Au contraire, mon esprit charmeur s'était réveillé et une idée avait germé dans mon esprit. Narcissa était son amie...preuve qu'il avait sans doute des bons côtés. Puis, il avait déjà rencontré Ivana, sûrement savait-il des choses sur elle que j'ignorais. Et pour finir, il n'était pas repoussant, loin de là, et il avait de la suite dans les idées d'après ce que j'avais vu. Ma curiosité était alors piquée à vif, et je m'étais tous les moyens à disposition pour en apprendre plus sur son compte. Quitte à le faire à la bonne vieille méthode... la séduction.

    " Alors, comment as-tu connu Cissy ? Et comment sais-tu autant de chose sur moi ? " commençai-je.

    Ma dernière question se référait évidemment sur la remarque qu'il avait faite à propos de Rabastan, il venait d'arriver alors comment savait-il que nous étions ensemble ? Cissy lui avait-elle fait un rapport complet de nos petites vies ? En tout cas, j'allais sans doute vite le savoir....
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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeVen 23 Déc - 9:24

« Et encore, ce n'est que sa face cachée ! Un jour il a bien failli s'enfermer lui-même dans le bureau de MacGo'...Il a tant de capacités pas encore découvertes...quoique, je ne suis pas sûr de vouloir en apprendre plus sur lui ...! »

Adonis rit. Sous ses airs glaciaux, elle était drôle, cette Gaël. Très ironique bien sûr, toujours, mais quand même. Elle avait presque utilisé une voix normale pour se moquer de Rusard. Enfin bref, Adonis ne s'en préoccupait pas vraiment, de quel ton de voix utilisait Gaël, il était bien trop occupé à choisir du bois. Il réfléchissait à toutes les formules qu'il avait apprit en cours. Madame Tranque le tuerait s'il ne réussissait pas correctement à faire un sofa. Selon elle, en 7ème année, construire un château devrait être presque possible. Il fallait qu'il honore sa France, pour qu'on arrête de croire que là-bas, on n'était bon qu'à coudre des sous-vêtements, et encore ! Sa tête bouillonnait, et voilà que la liste des formules faites, il se demandait s'il aurait assez d'énergie pour le faire. Il était presque 20 heures, il avait passé une fin journée fatigante à errer dans un château de 5000 m² (il exagérait à peine), et il n'avait pas mangé... Non vraiment, Adonis n'était pas sûr de tout faire bien, alors il se força à se concentrer au maximum. Il aurait bien aimé avoir l'air très à l'aise, à faire des tournicotis avec sa baguette et parler chatons avec la Serpentarde... Mais il n'y serait pas arrivé. Il préféra opter pour la sécurité. Et il y était plutôt bien arrivé !

En fait, ça l'avait moins fatigué que prévu, la structure avait été assez difficile à faire, mais le tout s'était fait plutôt rapidement ! C'est pourquoi, il avait accordé de l'importance à ces petits détails, ces lettres qu'il avait gravé dans le bois, G&A. Les coutures étaient bien faites, le bois poli. Quand il eut fini, oui vraiment, il était très fier. Il avait mis ses mains sur ses hanches. Il le faisait souvent, mettre ses mains sur ses hanches. Gaël avait applaudi, rapidement certes, mais elle avait un immense sourire aux lèvres. Alors, Adonis aussi.

« C'est trop d'honneur Monsieur Leroy, quelle chance d'avoir un tel talent parmi nous ! Je ne sais quoi dire ! »

Ben tient, il ne lui manquait plus que ça à Adonis, pour exploser de joie ! Il avait réussi à ôter les mots de la bouche de Gaël Dunkan ? Pff, il n'y croyait pas du tout ! Elle avançait vers lui, dangereusement, et s'étala de tout son long sur le canapé. Elle était divine. DI-VINE. Le vert collait parfaitement à sa peau, bizarrement. Ses jambes étaient interminables, ses yeux aussi profonds qu'un gouffre et la posture qu'elle avait adopté lui donnait un air félin. Le français ne bougeait plus, plus du tout. Il fixait le tableau qui s'étendait devant lui. Magnifique. La haine qu'il avait eut l'espace d'un instant envers Gaël s'était évaporée, avait disparu. Ce pique, sur son prénom, sur ses parents. Ce n'était plus qu'un souvenir. La voix dure qu'elle adoptait auparavant ? Remplacée par des intonations suaves, chaudes. Adonis souriait, encore, mais une remarque le sortit de son admiration :

« Tu sais...cette posture te donne un air plutôt homosexuel ! »

Oh non, elle n'avait pas parlé d'un air méchant. Elle l'avait juste dit ça, et le château fragile d'admiration que Adonis venait de bâtir pour Gaël venait de s'effondrer. Peut-être se vexait-il pour un rien, mais il était vexé. Ce n'était pas parce qu'il avait ses deux mains posées sur les hanches, un jean très serré, une chemise entre-ouverte et une sacoche à l'effigie d'une joueur de football moldu qu'il était gay, si ? Mais non ! Mais non ! Adonis était comme ça, et il était comme la plupart des parisiens l'étaient. Les moldus avaient un nom pour ça : Métrosexuel. Quel rapport avec le métro ? Allez leur poser la question.

« Tu m'as démasqué ! Je l'avoue … je suis complètement gay ! »

C'était sorti tout seul. Ca ne collait pas du tout avec ce qu'il pensait, il aurait préféré lui dire « T'as un problème avec les homosexuels ? », ou encore « T'es conne ou quoi ? » mais son cerveaux le lui avait interdit. Au lieu de ça, ses mains étaient restées accrochées à ses hanches, ses yeux s'étaient levés vers le ciel, et sa voix avait pris des tons désespérés. Ben dites donc, c'était la soirée des faux semblants !

Heureusement, l'attention de Gaël fut vite portée vers autre chose, et Adonis en fut très content. Les lettres qu'il avait gravé dans le bois.

« Dis-moi que tu ne fais pas ce coup là à toutes les filles que tu croises.. »

Adonis rit, légèrement, laissa tomber ses bras le long du corps, et alla s'assoir là où le talon aiguille de Gaël lui indiquait d'aller. Un mini bout de canapé. Il fixa l'espace qui lui était réservé, puis Gaël. Il haussa les sourcils, mais suivit quand même son chemin, puis s'assit. Oh non, pas les jambes et les fesses serrées, complètement humilié par une Gaël surpuissante, non ! Il posa son arrière train sur le large accoudoir du canapé, et les deux pieds posés sur le siège. Il avait prit une décision. Ce soir, il se montrerait dans l'attitude plus gay que jamais, et dans les paroles aussi attiré par Gaël que possible. Il plia donc ses bras, posa ses coudes sur ses cuisses et laissa tomber son menton dans ses mains.

« En tous cas, tu es la premières à laquelle je fais un canapé ! »

C'était vrai. Il termina sa phrase par un clin d'œil. C'était vrai donc, mais pour l'instant ! Maintenant qu'il voyait que ça plaisait, il n'allait pas se gêner pour recommencer ! Gaël ouvrit la bouche pour parler à nouveau, d'une voix douce, presque gentille. Adonis n'y croyait mot, quelque chose ce cachait sous cet air de Sainte nitouche. Quelque chose la motivait à être plus humaine avec lui. Sa question éclaira un peu sa lanterne :

« Alors, comment as-tu connu Cissy ? Et comment sais-tu autant de chose sur moi ? »

Adonis sourit dans ses mains. C'était ça alors, sa motivation ? Cissy ? Mouais, il n'était pas entièrement convaincu, mais en tous cas, il allait jouer le jeu. Et pour continuer dans son rôle d'homosexuel affirmé, tandis qu'il répondait à Cissy, il attira avec sa baguette sa sacoche vers lui, où il farfouilla quelques secondes pour en sortir une pomme rouge.

« Cissy, je la connais depuis que j'ai 6, peut-être 7, ans. Nos pères étaient amis, et on passait quasiment toutes nos vacances ensemble. Des trois soeurs c'est celle que j'ai toujours préféré. Bellatrix faisait pleurer tout le monde, et Andromeda pleurait tout le temps ! Cissy et moi étions très proches jusqu'à ce que ... Pendant ses paroles, il n'avait pas regardé Gaël, mais plutôt sa pomme. Avant de terminer sa phrase, il se redressa et croqua à pleine dents dans le fruit, laissant un filet de jus couler à la droite de son menton, qu'il essuya avec la paume de sa main. Une fois le morceau avalé, il reprit, fixant cette fois Gaël : Hum, jusqu'à se que nos pères aient un désaccord qui ruina un peu leur amitié, et puis, nous rentrions tous les deux dans nos écoles respectives, définitivement séparées pensions nous. Je l'ai retrouvé ici, le tout premier jour de classe, et nous avons petit déjeuné ensemble. Enfin, j'ai petit déjeuné, et elle elle a grignoté du raisin en m'apprenant qu'elle était fiancée … Un peu désespéré par cette nouvelle, Adonis lui avait fait promettre qu'elle profiterait de sa dernière année avant son mariage, au risque sinon de regretter toute sa vie de ne pas avoir vécu sa jeunesse. Il croqua à nouveau dans sa pomme, et puis se dit qu'il était un peu malpoli. Il la tendit alors à Gaël, et lui dit : Excuse-moi, tu en veux ? Il repensa ensuite à comment il était au courant pour Rabastan ... Quant à toi, c'est encore Cissy ! Elle m'a parlé de toi, comme étant, je cite, une fille explosive, et que si je t'approchais, ton petit ami, Rabastan Lestrange, me brulerait les ailes, ou quelque chose dans le genre. Ce qui signifie que … Je suis dans la panade alors ? »

Oh, ça il l'était, et il le savait. A la seconde où il sortirait de cette pièce, il était sûr de voir le regard noir de Lestrange se porter sur lui. Bien qu'il ne l'aie jamais vu, il était sûr qu'il le reconnaîtrait. Ceci ne parvint pas à retirer sa bonne humeur. Adonis était quelqu'un qui se préoccupait plus du présent que du futur, alors d'une voix grave, lente et un peu sensuelle, il dit :

« Ça me plait ! »
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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeVen 30 Déc - 13:21

    Il nous avait fait un magnifique canapé vert, ça je devais bien l’admettre, mais bien qu’il soit un sorcier brillant - et j’en avais eu la démonstration - il n’en demeurait pas moins qu’il était bel et bien entre mes griffes. Ou plutôt, entre mes fines pattes d’araignée, qui avaient tissé une toile parfaitement dessinée. Etre enfermée avec lui avait signé le début du jeu, et à présent je m’appliquai à en saisir les limites, les règles, si toutefois il y en avait, et j’étais certaine d’obtenir de lui bien plus que de l’amusement. Oh, évidemment cela ne plairait pas du tout à Rabastan, et c’est ce qui rendait ce jeu tellement amusant, si excitant. C’était comme jouer avec le feu, sauf que le feu en question avait une adorable petite bouille de français fraîchement débarqué en Angleterre. S’il aimait pour l’instant les anglaises, cela allait sûrement changer au fur et à mesure qu’il en apprendrait plus sur moi. Autant dire qu’il va regretter son joli pays si ennuyeux ! Le but étant de pouvoir tester les limites du Donjuan qui se croyait au dessus de tout...si sûr de lui, arrogant, probablement insouciant plutôt, car tout Poudlard connaissait la nature des emportements de Rabastan, et je n’avais droit que bien rarement aux avances de petits prétendants, qui généralement finissaient assez mal. Mais il y avait quelque chose qui me hérissais les poils depuis cette maudite rentrée. C’était Ivana. Cette grande blonde serbe qui ressemblait plus à une prostituée qu’à une reine selon moi, était la preuve vivante que ... je pouvais être dépassée. A part Cissy, je m’accordais toujours à dire que personne jusqu’alors ne m’arrivait à la cheville, que ce soit en beauté, mais aussi en cruauté, en popularité. Or, la voilà qui débarque de nulle part et qui entre comme une reine sur MON territoire. Grave erreur. Il fallait qu’elle comprenne qu’ici il n’y avait pas de place pour elle, et qu’elle devrait se faire toute petite. Mais le pire dans cette histoire était que Rabastan la connaissait, d’après ce que ma petite cour m’avait raconté, et ce que j’avais pu voir dès le premier banquet de l’année. Il l’aimait bien en plus, la respectait, et cela était tout simplement ... inconcevable. N’importe qui d’autre : pas de problème. Mais elle...ah, il suffisait que j'entendes son prénom pour grincer des dents ! Alors, comme mon orgueil se trouvait présentement irrité, voir complètement ratatiné à cause des nouvelles têtes qui étaient arrivées, il me fallait me trouver de quoi rassasier mon si irrassasiable orgueil. Et quoi de mieux que de réussir à séduire un jeune homme comme Adonis Leroy. Jouer avec lui était le meilleur moyen de savoir que je pouvais encore faire devenir fou n’importe qui. Malgré les conséquences...ou devrais-je plutôt dire...pour se délecter des conséquences ?

    Une fois allongée sur presque toute la longueur du canapé que Leroy avait fabriqué sous mes yeux étonnés, je l’observai avec attention, un sourire aux lèvres. Je lui fis remarquer que cette posture le faisait paraître plutôt homosexuel, et ses traits changèrent aussitôt. Je crus un instant qu’il allait se mettre en colère, ou se vexer, mais il prit la nouvelle avec légèreté. Pourtant, j’étais sûr que son égo avait pris un coup. Tant mieux. J’adorais les énerver.

    « Tu m'as démasqué ! Je l'avoue … je suis complètement gay ! » fit-il.

    Je ne dis rien, et eus un sourire mi-moqueur, mi-amusé. Je détournai l’attention avec les lettres qui figuraient sur le dossier du canapé vert. «G&A». Un peu exagéré non ? Je lui demandai s’il faisait ce coup-là à toutes les filles qu’il avait l’occasion de croiser. Adonis vint s’assoir à l’autre bout, opposé à moi, mais il ne s’assit pas les jambes serrées sur la minuscule place que je lui avais laissé, non, il dit bien autre chose. S’appliquant à paraître plus féminin que jamais, le jeune homme posa ses fesses sur l’accoudoir en face de moi, et mis ses pieds sur la banquette, posant ses coudes sur ses genoux, et son menton sur ses paumes de mains. Cette façon de se tenir renforçait mes dires, et je compris bien vite ce qu’il voulait faire. Il était vexé, c’était sûr à présent, mais je savais endormir, voir faire complètement disparaître la rancune des hommes ...

    « En tous cas, tu es la premières à laquelle je fais un canapé ! » répondit-il.

    Je ris légèrement, enroulant une mèche de cheveux autour de mes doigts, jouant distrètement avec mes boucles d’ébènes.

    « Me voilà honorée ! » ironisai-je.

    Moins dur, glaciale et distante, je me montrai à présent beaucoup plus ... chaleureuse. Et c’était un euphémisme car j’avais bien l’intention de le tenter plus que jamais, juste pour voir ses réactions, qui jusque là m’avaient déjà étonné, alors j’étais curieuse de voir la suite. Pour le moment, il répondis à ma question et m’expliqua son lien avec Cissy, ma meilleure amie depuis tant d’années.

    « Cissy, je la connais depuis que j'ai 6, peut-être 7, ans. Nos pères étaient amis, et on passait quasiment toutes nos vacances ensemble. Des trois soeurs c'est celle que j'ai toujours préféré. Bellatrix faisait pleurer tout le monde, et Andromeda pleurait tout le temps ! Cissy et moi étions très proches jusqu'à ce que ... - il prit une pomme et la croqua à pleine dents - Hum, jusqu'à se que nos pères aient un désaccord qui ruina un peu leur amitié, et puis, nous rentrions tous les deux dans nos écoles respectives, définitivement séparées pensions nous. Je l'ai retrouvé ici, le tout premier jour de classe, et nous avons petit déjeuné ensemble. Enfin, j'ai petit déjeuné, et elle elle a grignoté du raisin en m'apprenant qu'elle était fiancée … - finalement, il me tendit sa pomme - Excuse-moi, tu en veux ? »

    Je l’avais écouté avec attention, et l’avait observé croquer dans cette délicieuse pomme. Du moins, elle en avait l’air. J’haussai un sourcil, et me redressai, m’approchant de lui comme un félin sautant sur sa proie. Sur les genoux, face à lui, et à peine quelques centimètres, je saisis la main qui tenait cette pomme tentatrice et croquai dedans en plongeant mes yeux dans les siens. Mes prunelles s’accrochèrent aux siennes, et après avoir pris un bout de la pomme sans même l’avoir touché, ayant profité de l’occasion pour toucher sa main d’un geste délicat, je la lâchai et essuyai le liquide savoureux qui s’était échappé de la pomme. D’un doigt, je récupéré le nectar et portai mon doigt à ma bouche en regardant Adonis. Finalement, il poursuivit et j’appuyai mon côté gauche sur le dossier du canapé, mon coude reposant sur le haut, ma tête appuyée contre ma main.


    « ... Quant à toi, c'est encore Cissy ! Elle m'a parlé de toi, comme étant, je cite, une fille explosive, et que si je t'approchais, ton petit ami, Rabastan Lestrange, me brulerait les ailes, ou quelque chose dans le genre. Ce qui signifie que … Je suis dans la panade alors ? »

    J’eus un sourire amusé. Oh, oui il était dans la panade ! Nous l’étions tous les deux par ailleurs, sauf que moi je l’avais cherché. J’avais fait ça exactement dans ce but. Assez étrange finalement, mais ce n’était pas un secret : j’adorais mettre Rabastan en rogne, et Adonis était un très bon moyen d’y parvenir. Et puis, il était amusant. Il fallait bien l’avouer !

    « Cissy n’a pas menti...» confirmai-je avec un sourire.

    Puis, ne perdant aucunement sa bonne humeur, il conclut.

    « Ca me plait ! »

    Je levai un sourcil surpris.

    « Tu ne seras pas un peu masochiste sur les bords ? » lui fis-je, amusée.

    Mettant mes jambes en tailleur, les mains posées sur mes genoux, je le regardai à travers le rideau de cils noirs et épais qui surmontait mes yeux clairs et envoûtants. Je devais lui apparaître plus sympathique à présent, quand bien même il se méfait encore de moi.

    « Cela dit, puisque tu es «gay» et prêt à faire ton «coming-out», je suis certaine que Rabastan ne verrait pas d’inconvénient à ce que l’on se voit, et de toute façon nous sommes condamnés à passer la nuit ensemble, alors il n’y a pas matière à s’inquiéter. Du reste, je n’ai jamais eu d’ami gay, pourtant ce serait vraiment très pratique ! ... » le taquinai-je.

    Je savais qu'il n'était pas gay, mais je profitai du fait qu'il soit vexé et qu'il fasse tout pour avoir des manières d'homosexuel, pour retourner cette petite plaisanterie à son avantage. N'étais-je adorable ? Quelle générosité ! N'est-ce pas ? Hem...vous n'y croyez pas ? Comme c'est étrange ! ...

    " Plus sérieusement - je me rapprochai de lui, passai mes mains sur ses genoux en appuyant mes paumes dessus, exerçant une certaine pression, le fixant d'un regard mi-malicieux, mi-tentateur - Tu as tort sur un point Adonis... Tu es plus que dans la panade. D'ailleurs, je ne crois pas que tu puisses pleinement réaliser l'étendue du trou dans lequel tu viens de t'enterrer toi-même...enfin, je t'y ai sûrement aidé...- je caressai avec un moue boudeuse sa jambe, traçant un chemin de sa cheville jusqu'à son mollet, mes doigts se faisant aussi fins que les pattes d'une véritable araignée. Je soupirai - ... si seulement tu étais assez résistant pour défier Rabastan... Evidemment, je doute que quelqu'un ait ce courage là... on ne peut pas dire qu'il soit très amical comme garçon...pourtant...ce serait tellement amusant..."

    Miroir...miroir...qui est la plus manipulatrice ? ...









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Adonis Leroy

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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeDim 22 Jan - 16:13

Quand il était petit, Adonis était plutôt le genre de garçon timide. Il avait sa bande de copains, tous des garçons avec qui il jouait de temps en temps, mais il était souvent seul, à lire et lire et lire encore. C'était un petit garçon déjà très cultivé, à 7 ans il préférait parler des pyramides de l'Égypte plutôt que du dernier jeu de carte sorcier. Il aimait bien voler sur son balais, seul, profiter de l'air qui se glissait être chacun de ses cheveux. Ça le détendait énormément. Évidemment, il y avait sa mère, qui le traînait à ses gouter, et où toutes les femmes disaient « Il est vraiment beau ce petit ! Il fera un malheur auprès de la gente féminine ! ». 10 ans plus tard, le garçon s'en souvenait toujours parfaitement. Après toutes ces Dames de la Haute Société Sorcière venaient lui ébouriffer ses cheveux, et sa mère prenait soin de bien lui refaire sa raie. Bref, Adonis était un garçon timide qui avait une astuce infaillible et très banale pour s'enhardir devant les grandes personnes. Il les imaginait en sous vêtement, aussi simplement que ça. Ça le faisait beaucoup rire d'ailleurs, d'essayer d'imaginer comment Madame Joyaux était en dessous de son tailleur de Luxe. Elle avait sûrement des culottes de grand-mère et un soutient gorge de la même forme que celui qu'il avait vu un jour dans le rayon équitation d'un magasin spécialisé en sport. L'auditoire devant lequel il devait parler était donc en position de faiblesse, et lui du haut de ses 1m50 maîtrisait parfaitement la situation !

Puis, au fur et à mesure des années, il ne pouvait plus faire ça, car il s'était rendu compte de quelque chose : Il n'y a rien de plus impressionnant qu'une femme en sous-vêtements. Évidemment, cette réflexion (devenue constat) était apparu lors de son adolescence et de ses premières expérience avec les filles. La puberté l'avait rendu beaucoup moins timide, beaucoup mieux dans son corps. Et l'envie de plaire était apparue, plus forte que jamais, et plus forte que celle de la plupart de ses amis. Avec ça le refus catégorique d'aimer, mais c'est une autre histoire. Adonis s'était donc rendu compte qu'une femme en sous-vêtement, il n'y a rien de moins imposant. Sauf bien sûr une femme nue. Une femme dénudée, même s'il refusait de l'admettre, le faisait perdre de sa confiance, mais dans le bon sens du terme. Quel intérêt d'avoir un homme-ours et insensible dans son lit ? Certainement le même que d'avoir une femme-robot. Enfin ce n'était que l'avis du français ! D'où l'intérêt de l'expérience. On apprend à avoir moins peur de la foule en la côtoyant. On était moins désemparé devant une femme en sous-vêtement en faisant l'amour plus souvent.

Bref, Adonis trouvait Gaël très imposante habillée, alors il ne put s'empêcher d'avoir la réflexion qu'en sous-vêtement, ça devait être encore pire. Ou encore mieux, au choix. Comme un chat sauvage qui deviendrait tigre. Qu'est ce que c'était excitant ! Et voilà que le garçon s'était coincé dans le rôle de l'ami homosexuel, bravo ! Il lui avait fait gouter dans sa pomme. Il aurait dû s'en douter, elle n'allait pas croquer dedans comme une personne normal. Non, il fallait que ses lèvres pulpeuses se mêlent à la couleur rouge sang du fruit tentateur et qu'elle porte son doigt mouillé du nectar de la pomme à sa langue... On ne pouvait le nier, il régnait une aura de sensualité extrême dans la pièce, surtout grâce à Gaël.

« Tu ne seras pas un peu masochiste sur les bords ? » 

Adonis venait de dire qu'il ne craignait pas de côtoyer la belle, même si le risque Lestrange était là. En fait, Adonis avait très peur. Un énorme panneau digne de ceux de Las Vegas clignotait au fond de son crâne, et lui disait : ATTENTION ! GAEL = DANGER. Mais rien n'y faisait. Il était comme ça. Ne pas trop réfléchir était devenu son crédo. Peut-être le regretterait-il ? Sûrement, même, mais pour l'instant, il était là, à croquer dans la vie aussi bien que Gaël avait croqué dans la pomme : sensuellement. Gaël était encore une fois, divine. Elle s'était detendue, prenant ses aises sur le canapé et paraissait plus … chaleureuse. Elle dit :

« Cela dit, puisque tu es «gay» et prêt à faire ton «coming-out», je suis certaine que Rabastan ne verrait pas d’inconvénient à ce que l’on se voit, et de toute façon nous sommes condamnés à passer la nuit ensemble, alors il n’y a pas matière à s’inquiéter. Du reste, je n’ai jamais eu d’ami gay, pourtant ce serait vraiment très pratique ! ... »

Adonis arqua un sourcil, et s'empressa de répondre, avec un ton dramatique :

« Oh c'est vrai, tu crois ? Lestrange ne m'en voudra pas si je passe mes journées accroché à ton bras comme un objet pratique ? Et puis … Je ne sais pas si je suis vraiment près à faire mon coming-out. J'ai besoin de nouveaux essais, de nouveaux tests avec les plus belles représentes de la gente féminine pour en être sûr ... »

Adonis lui adressa un sourire en coin et essaya de décrypter la lueur qui brillait dans ses yeux. Impossible. Il croqua alors une dernière fois dans sa pomme, et sorti sa baguette et envoya le trognon dans une grande coupe dorée qui trônait dans le coin des Gryffondor. Il fallait bien trouver une poubelle, non ? Et puis si ça pouvait en plus faire rire la jeune femme, ça serait bonus ! Elle reprit la parole :

« Plus sérieusement...Tu as tort sur un point Adonis... Tu es plus que dans la panade. D'ailleurs, je ne crois pas que tu puisses pleinement réaliser l'étendue du trou dans lequel tu viens de t'enterrer toi-même...enfin, je t'y ai sûrement aidé... si seulement tu étais assez résistant pour défier Rabastan... Evidemment, je doute que quelqu'un ait ce courage là... on ne peut pas dire qu'il soit très amical comme garçon...pourtant...ce serait tellement amusant... »

Le panneau DANGER n'avait jamais brillé aussi fort qu'à ce moment. Quelle manipulatrice, quelle manipulatrice... Elle était comme une enchanteresse, qui arrivait à vous faire du mal en vous disant que c'est bien. Quelle horreur. Adonis avala sa salive, avant de se laisser glisser de l'accoudoir du canapé au siège lui même. C'était drôlement confortable, le français s'en félicita ! Une de ses plus belles oeuvres. Il fallait qu'il la garde ! Il l'enverrai certainement en France, à sa mère. Ah, sa mère. La seule femme qui aie jamais vraiment compté dans sa misérable existence. La seule femme qu'il aimait vraiment et du plus profond de son coeur. Ah non. Peut-être faudrait-il qu'il laisse le canapé à Gaël ? Oh nan ! Ca lui revenait, c'était lui qui l'avait créé ! Il avait d'ailleurs posé ses (magnifiques) chaussures (en daim d'une marque italienne) sur le canapé, ce qui n'était pas très propre. Et Gaël aussi.

Penser à cela accorda à son coeur et à son cerveau une petite pause. Il attira ses jambes vers lui, appuya son dos contre l'accoudoir et sa tête sur ses genoux. Il plongea son regard dans celui de Gaël, en espérant ne pas se noyer dedans. Tâche difficile.

« Game on ... »
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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeSam 24 Mar - 23:04

La question était toujours : « Est-ce que je vais plus loin, ou est ce que j'arrête là ? ». C'était ça, le truc, dans ce jeu de séduction qu'Adonis avait avec Gaël, mais qu'il avait eut avec pas mal d'autres nanas. « J'arrête, et je passe à une autre fille ? » ou bien « J'arrête, je l'embrasse, on finit au lit et je la jette après ? » ou encore « Je continue jusqu'à ce que ce soit elle qui me saute dessus ? ». Il y avait beaucoup de possibilités. Avec quelles nanas fallait-il rester calme ? Avec lesquelles fallait-il se maîtriser et arrêter le jeu ? Et avec quelles autres fallait-il le pousser jusqu'au bout ? Où était le point infranchissable ? Comment savait-on si on l'avait passé ? D'ordinaire, il arrivait à trouver la réponse à ces questions plutôt rapidement. Avec Kaylee Fairchild, par exemple, plus ce jeu durait longtemps, plus l'amour était intense. Il la connaissait, et savait que faire, toujours, et pourtant le jeu changeait sans arrêt, de manière à ce qu'ils ne s'ennuient pas, jamais. Il savait quels sujet étaient abordables, et lesquels étaient tabous. Ils savait comment la regarder, comment la toucher … Et pour tout dire, le français pouvait dire la même chose sur les connaissances à son propos de Kaylee. A l'inverse, avec Adèle Vapin, il fallait que le jeu soit rapide, très rapide. Si on restait trop longtemps à la complimenter, à jouer avec ses sentiments, elle se changeait en véritable furie en manque d'amour et ne le lâchait plus pendant des semaines, au point de glisser des gouttes de philtre d'amour dans son jus de citrouille meringuée du matin. Il connaissait les techniques, et se trompait rarement, aussi. Sa seule vraie erreur ? Cornélia. Il l'avait laissé l'aimer. Il n'avait pas été clair avec elle. Il n'avait rien fait. Et elle était morte. Étalée dans un corridor de Beauxbâtons, une aiguille dans le bras, à 15 ans trois quart.

Il se trouvait que malheureusement pour lui, à Poudlard, entouré de tellement de gens qu'il ne connaissait pas, dans une ambiance bien différente de celle de son collège en France, il avait quelque peu perdu ses marques. Et puis il était tout de même tombé sur des nanas vraiment caractérielles, avec une personnalité difficilement sondable. Gaël Dunkan et Ivana Adzovic en étaient deux exemples parfait. Et il se trouvait qu'il s'était presque condamné lui-même à passer une nuit entière avec chacune. Celle d'Ivana était déjà passée. Celle de Gaël était en train de se produire. Il fallait l'avouer, Adonis était perdu dans un océan de questions ou la seule lumière qui pouvait éclairer ce bazar était celle de la dangerosité et du désir qui brillaient dans les yeux de la Serpentarde, plongés dans les siens. Oh, que quelqu'un ose en douter, c'est bien du désir qui brille dans les yeux de cette déesse. Désir de quoi, il ne le savait pas encore. De provocation ? De montrer sa supériorité par rapport à la Plèbe ? Par rapport à Ivana ? De pousser le petit nouveau jusqu'à ses limites ? De rendre jaloux Rabastan. Il ne savait pas. Désir de quelque chose, et plaisir, délectation du moment qu'elle vivait, de la colère qu'elle ressentait par rapport à la provocation du français, auquel elle répondu à merveille.

Il faut l'avouer, Adonis fut un peu naïf. Son esprit cria victoire un peu trop vite, quand il vit la Brune se pencher sur lui à nouveau, à califourchon au dessus de ses cuisses. Elle décrivait des cercles de ses doigts aux ongles vernis et taillés courts à l'emplacement du cœur du français. Elle souriait. Et elle dit :

 « Tu sais ce que je me suis dit la première fois que je t’ai vu ? « Pf...il ne sera jamais intéressant. Sa réputation est sûr faite, il n’a rien d’attrayant. Un tas d’inutilité en somme» Et puis nous voilà...Je dois dire que tu m’as vraiment surprise, tu es plus audacieux que ce à quoi je m’attendais. En fait, tu es très perspicace »

Un léger sourire s'étira sur la bouche pulpeuse du français. Ses bras vinrent scinder les hanches de la jeune filles de leur étau, tandis qu'elle se penchait un peu plus vers lui, et murmurait d'autres mots. Apparemment, tout avait été un coup monté. Il en doutait un peu, mais s'en fichait dans une plus grande mesure. Qu'est ce que ça changeait si elle avait réellement, ou pas, demandé à Rusard le gardien cracmol de les enfermer ? Absolument rien. De toutes façons ils étaient tous les deux enfermés au moins jusqu'au petit matin dans la Salle des Trophées brillante et dangereuse. De toutes façons, il avait Gaël sur ses genoux, une main titillant les cheveux de sa nuque, l'autre sur son torse, à déboutonner légèrement sa chemise.

« Tu vois, tu as toutes les cartes entre tes mains, maintenant c’est à toi de jouer, je t’offre une paire d’AS, et un tiquet gratuit pour tout ce dont tu auras envie ce soir. Montre-moi que tu en es capable. Que tu peux prendre ce que tu veux sans demander la permission comme un sage petit garçon »

Les yeux du ''sage petit garçon'', comme elle le disait de sa voix si sensuelle, quittèrent les siens. Elle avait pris les mains du français, pour les déposer, dominatrice, à la limite de sa jupe. Il la laissa faire, faisant varier son regard entre ses lèvres, sa nuque et sa poitrine. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir quelques pensées salaces, mélangées à celles de Lestrange, qui devait être en train de se demander ce que faisait sa petite amie, pourquoi elle n'était toujours pas rentrée se coucher au terrier des Serpents. Au fond, il avait un peu peur. Mais ce sentiment était largement dépassé par celui de volonté de défi. S'il arrivait à faire rompre Rabastan et Gaël, il avait tout gagné, tout. Mais il doutait que ça arrive. Elle ne laisserait pas faire ça. Les divorces ne font jamais bien beau dans la Haute société, et il y a toujours un membre qui tombe plus bas que Terre pendant que l'autre brille. Gaël ne voulait certainement pas prendre le risque de tomber et de laisser Rabastan l'écraser, et surtout pas à cause d'un français, aussi pur son sang soit-il. Gaël ne cèderait pas à Adonis, elle avait été claire depuis le début, elle le méprisait. Mais Adonis était quelqu'un de très optimiste, et de surtout très obstiné. Il voulait essayer. Et il voulait y arriver.

Il fit alors glisser de haut en bas ses mains le long des cuisses de l'Anglaise, soulevant un peu plus sa jupe à chaque fois, tandis qu'elle ouvrait sa chemise et griffait son dos. Adonis sourait. Aussi bien fusse-t-il pendant ses quelques secondes, il voulait plus, et ne pu s'empêcher de lâcher un soupir appréciateur quand il sentit la main de Gaël se faufiler doucement et sensuellement vers ses parties intimes. Que faisait-elle donc ? Le français s'était-il trompé ? Allait-elle lui céder ? Adonis commença à douter de sa propre théorie, tant il la sentait charmeuse et sensuelle, jusqu'au moment ou sa main chaude serra ce qui faisait de lui un homme. Ses pupilles s'enflammèrent, ses lèvres se retroussèrent et s'étirèrent dans un sourire Maléfique. Adonis étouffa un cri tant la douleur était fulgurante. Quoi de plus étonnant, en même temps ? Il serra les dents si fort que sa tête en vibrait et serra les jambes. Il tenta ensuite de ne pas bouger de plus d'un centimètre, se disant que s'il le faisait, il allait n'allait plus pouvoir procréer ou même tenter de procréer pour cause de broiement abusif irrémédiable. La furie susurra à son oreille, tandis qu'il souffrait et étouffait des cris de douleurs :

« Alors petit garçon, es-tu sûr de vouloir vraiment rencontrer La Reine des Serpents ? Parce que crois-moi, tu es mal parti pour s’attirer sa sympathie. Cette visite est-elle assez...distrayante à présent ?! Ais-je laissé suffisamment s’exprimer cette «descendante d’Aphrodite» que tu flatte avec hypocrisie et que tu insultes en la comparant à cette traînée de Serbe ? Veux-tu qu’elle parle plus fort peut-être ? Alors ? Est-ce assez pour toi ? Elle criait à présent, et resserrait encore plus son étreinte, si seulement c'était possible : Est-ce que cette rencontre avec la Reine dont tu parles te conviens mon cher ?! »

Enfin, juste après ces mots, elle relâcha sa prise. Le français soupira de répit, mais ne desserra pas les dents. La brune continua, en disant :

« Alors Adonis, tu crois que tu sauras jouer avec cette Reine là, ou tu vas te réfugier derrière les jupes de ta mère comme un faible petit garçon ? Parce que jusque-là...je n’ai vu aucun homme dans cette pièce...»
» 


Le regard de Adonis s'enflamma de rage. Ne pas parler de sa mère. Ne pas parler de lui de cette manière. Elle voulait énerver le garçon ? Elle avait réussit. Il avait toujours les deux mains posées sur son arrière train. Il était énerver. Il avait les parties intimes broyées. Ses mains brûlèrent les fesses de Gaël. Littéralement. Vous savez, ce genre de magie qu'on ne peut faire ressortir que sous l'effet d'une grande émotion. Adonis avait vécu en une poignée de minutes Colère, Désir et Humiliation. S'en était trop. Le tissu de la jupe dégagea une odeur nauséabonde, et en une seconde, il était sûr d'avoir atteint la chair. Ne souhaitant pas lui faire mal trop longtemps, et estimant qu'avoir les marques de ses deux mains tatouées sur l'arrière train pour au moins 2 jours serait une punition suffisant, il la repoussa, se leva avec grande difficulté, les jambes anormalement écartée et dit presque crachant :

« Hmpf. Ivana sait mieux y faire avec ses mains. J'aimerais pas être Rabastan. »

Il sortit sa baguette de sa poche, il se retourna, et dans un grand BANG fit exploser la porte en bois qui les enfermait dans la pièce. Il fallait qu'il sorte, avec qu'elle ne le rattrape, et le réduise en chair à pâté. Vite. Vite.
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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeMer 18 Avr - 10:54

« Oh mais mon chéri, le jeu a déjà commencé...N’as-tu pas remarqué ?»

Le jeu, c'est quelque chose d'instinctif. Depuis qu'on est gamin, on joue ! On joue à s'attraper et se bouffer les orteils. On joue avec la mini baguette magique-hochet offerte par tata Odile. On joue à faire des roulés boulés dans le jardin. Au début, c'est que pour son propre plaisir. Puis, entre le « je joue à la dinette pour faire plaisir à ma meilleure amie, et en échange elle jouera à la guerre avec moi ». C'est la création d'un autre type de jeu. Je donne, tu me donnes. Jouer pour gagner quelque chose. Ça se fait tout seul, d'instinct, tous les enfants font ça ! Le jeu permet d'apprendre. Certaines écoles sont basées sur le jeu. On peut apprendre des tas de choses. Jouer aux anglais, servir du thé en levant le petit doigt, se mettre une raie sur le côté et des chemises à carreaux. Jouer à espionner la fille au pair italienne qui prend sa douche. Plus on grandit, plus les jeux évoluent, forcément. Et puis entre en compte le jeu de la manipulation. C'est l'évolution du : « Je joue pour faire plaisir à ma meilleure amie qui ensuite me fera plaisir ». Fabuleux, n'est ce pas ?

Adonis adorait jouer, avec tout. Il était prêt à tout pour gagner, il était bien évidemment mauvais joueur, et savait que s'il le fallait, il pourrait jouer toute une vie. Il s'inventait des personnalités différentes, des vies différentes, même, pour parvenir à ses fins. Bien sûr, dit comme ça, il aurait pu paraître … hypocrite ? Mais il ne l'était pas, c'était juste un séducteur qui chassait et mettait tout en place pour avoir sa proie. Un manipulateur, qui avait un ''vrai visage'' différent pour tout le monde, sauf pour son cercle très serré de vrais amis. Là, Adonis était en train de se former un nouveau masque, une nouvelle personnalité, dans cette salle du quatrième étage remplie de coupes, de tentures et de médailles. Un masque spécial Gaël Dunkan, qu'il tenterait de revêtir à chaque fois qu'il serait près d'elle. Pas question d'être naturel, avec elle, sinon, il n'y avait plus de jeu, qui avec elle, était pour le moins intéressant, mais surtout dangereux. Parce qu'en soi, Adonis était quelqu'un de plutôt banal, même physiquement. Il avait apprit à surfaire sa beauté. Il avait appris à dire ce que les gens aimaient entendre. Et il se doutait bien de ce que Dunkan attendait de lui, ou tentait de le savoir au fur et à mesure que les minutes passaient en sa présence. Elle voulait se sentir désirée. Elle qu'il la désire. Elle voulait qu'il fasse tout son possible pour l'impressionner, et elle s'en délecterait en refusant sans mal chacune de ses avances.

Il était bien rare qu'un jeu se fasse aussi compliqué. Il fallait penser à tout. Avoir toujours un coup d'avance, essayer de décrypter chaque regard, chaque parole. Le cerveau du français bouillonnait, c'était délicieux, c'était jouissif, même. Gaël était suave, dangereuse, orgasmique. Et le plateau de jeu était parfait. Une grande salle, certes, mais où l'espace utilisable vital était très, très exigüe. Un (magnifique) canapé, unique, et quelques mètres autour de lui étaient le seul espace jouable. Et puis … Ils étaient enfermés, il ne savaient pas quand il pourraient ressortir, si ils ressortaient un jour. Quoi de mieux pour ce jeu précisément ? Ça n'aurait pas été drôle, si l'arène avait été grande, vaste, ouverte et vide. Ce lieu presque luxueux leur offrait une soirée pour le moins rapprochée avec aucune possibilité de fuite, d'abandon. Ils étaient coincés. Adonis devrait revêtir son masque toute la nuit, pour son plus grand plaisir.

Gaël s'approcha, suave, d'Adonis. Tentatrice, elle glissa même ses lèvres près de l'oreille du français, son parfum embaumant l'air, fort, si fort que c'en était à la limite de la vulgarité. Mais ce n'était pas vulgaire. Elle parvenait à rester à la limite, sans jamais la franchir. Elle était forte. Très forte.

« Je te souhaite la bienvenue à Poudlard Adonis...puisse Merlin te venir rapidement en aide...»

Adonis avait terriblement envie de tenter le diable. Terriblement. Tandis que Gaël reculait, retournait à sa place, le français porta une main à sa bouche, et bailla. Un léger bâillement certes commandé, mais à effet plutôt naturel. Il laissa ensuite tomber ses jambes sur le sol, les croissants au niveau des chevilles, tourna la tête vers l'auto-nommée ''Reine des Serpentard'', et dit, l'air neutre :

« Je m'ennuie Gaël. »

Il soupira doucement.

« Tu me fais faire une visite soporifique de Poudlard. Tu t'arranges pour que le gardien nous enferme dans cette pièce exigüe, tu me parles de ton petit ami, tu essayes de me faire peur, et après quoi ? On … S'endort sur ce magnifique divan ? Ça ne me convient pas. Je veux plus. Je veux voir la Reine des Serpents, la vraie, l'Anglaise. Il paraît qu'elle est dangereuse, indépendante, désirable, qu'elle descend d'Aphrodite, même. Qu'elle n'a pas besoin de magie pour faire transpirer son monde de respect pour elle. Là, je vois la réplique d'une certaine Serbe. Qui correspond à ce modèle, parce qu'elle n'a pas de Lestrange. »

Adonis sentait que ça chauffait pour lui. Elle allait le tuer. Ses yeux brûlaient de hargne. Sans attendre un mot, ou un mouvement de sa part, il approcha à son tour ses lèvres de son oreille, et murmura, presque malicieux, le coeur battant à cent à l'heure :

« Je te provoque volontairement en te parlant d'Ivana. Tu es bien plus classe. Tu ne te déshabilles pas au bout de 5 minutes, comme elle l'a fait, au moins. Allez Gaël. Montre-moi cette Reine. »

HRP:
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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeDim 22 Avr - 18:20


    Il ne le savait pas encore, mais il allait perdre ce jeu. Oh, peut-être pas aujourd’hui, ou demain, mais peu importait les circonstances de sa perte, elle était déjà planifiée, tamponnée, programmée et probablement à la hauteur de mes espérances. Il ne mesurait pas encore les risques, les enjeux, les choses qu’il pouvait perdre et qu’il chérissait...il ne savait pas, pauvre ingénu qu’il était, qu’à l’instant même où nous avions commencé ce jeu, il avait signé son arrêt de mort. Mais j’étais généreuse, je lui faisais miroiter qu’il pouvait gagner, qu’il pouvait avoir le dessus, contrôler un tant soit peu la situation. Sauf que voilà : il était irrémédiablement, et incontestablement pris dans un engrenage qu’il ne cesserait de tourner que lorsque j’aurais remporté la partie ou que le jeu soit interrompu par nul autre que celui qui ne verrait ce jeu que d’un mauvais oeil. Et il aurait raison, et j’aurais gagné. J’aurais réussi à l’énerver, à lui mettre les nerfs en boule, à m’amuser au delà de mes habitudes. Le jeu était parti, j’avais un jouet plus que distrayant, mais tout l’intérêt d’un jouet était de tester sa résistance avant de passer à un autre plus...neuf, plus joli, plus efficace. C’était toujours ainsi n’est-ce pas ? Lorsque l’on donne une poupée à une petite fille, elle la secoue, lui tire les cheveux, lui coupe une jambe ou deux, la décapite, lui remet la tête en place, la jette contre le mur, la traine partout où elle va, et puis quand elle est définitivement cassée et in-opérationnelle...elle la jette, et en reprend une autre pour le plus grand plaisir de ses parents.Eh bien, c’était le même principe. Avant de vraiment entrer dans le jeu, je vérifiais si Adonis était bien résistant, si rien ne clochait sous le capot avant la grande course !

    Il n’était cependant pas prévu qu’il rugisse comme un tracteur neuf - pas très flatteur comme comparaison ! - . Je ne m’étais pas attendu à ce qu’il soit si...parfait pour ce jeu. Parfait, mais problématique ! Son inventivité me surprenait de minute en minute, et je n’aimais pas être surprise ..du moins, pas dans ce sens-là.

    « Je m'ennuie Gaël. » annonça-t-il calmement, le plus naturellement du monde, puis soupira.

    Autant vous dire que mes dents grincèrent. Je relevai quelque peu le menton, les yeux plissés en le regardant avec attention, comme un serpent regarderait sa proie avant de l’engloutir tel un anaconda. Oh, le pauvre français s’ennuyait ? J’allais répondre avec retenue, mais sa réplique suivante réussit à achever ma bonne humeur - si tant est qu’elle ait existé - .

    « Tu me fais faire une visite soporifique de Poudlard. Tu t'arranges pour que le gardien nous enferme dans cette pièce exigüe, tu me parles de ton petit ami, tu essayes de me faire peur, et après quoi ? On … S'endort sur ce magnifique divan ? Ça ne me convient pas. Je veux plus. Je veux voir la Reine des Serpents, la vraie, l'Anglaise. Il paraît qu'elle est dangereuse, indépendante, désirable, qu'elle descend d'Aphrodite, même. Qu'elle n'a pas besoin de magie pour faire transpirer son monde de respect pour elle. Là, je vois la réplique d'une certaine Serbe. Qui correspond à ce modèle, parce qu'elle n'a pas de Lestrange. »

    Je comprenais son manège. Il me poussait à répliquer, à me servir de stratagèmes plus persuasifs, plus poussés et inventifs. Mais soit ! Que sa volonté soit faite...Il avait cependant dépassé bien des limites en me comparant ainsi à Ivana, et en me critiquant. Une visite soporifique ? Elle allait soudain devenir beaucoup plus intéressante pour lui, qu’il soit rassuré. Alors qu’il continuait, mes lèvres s’étirèrent en un sourire faussement amusé, un sourire qui ne voulait rien dire de bon. Mon regard s’était durci, était devenu presque aussi sombre que pouvait être ma rage. Il s’approcha ensuite dangereusement de moi, sa bouche à quelques millimètres de mon oreille, et il chuchota.

    « Je te provoque volontairement en te parlant d'Ivana. Tu es bien plus classe. Tu ne te déshabilles pas au bout de 5 minutes, comme elle l'a fait, au moins. Allez Gaël. Montre-moi cette Reine. »

    Mon sourire s’élargit et la colère sembla se propager dans mes veines à une vitesse hallucinante. Je tournai mon regard vers lui, et le plantai dans ses yeux. Je me penchai alors sur le français, comme une mante religieuse grimpe sur son cher mari pour le dévorer. Je mis ma main droite à l’emplacement de son coeur, sur son torse, et le fis reculer dans le canapé. Appuyé contre le dossier, pris au piège, je lui adressai un sourire large et glacial, pire que diabolique, mon sourire prenait des airs démoniaques, et le silence qui avait suivi ses paroles n’était vraiment...pas bon signe. Et il le savait, oh oui il le savait même avant de prononcer ces mots. Je fis ensuite quelque chose qui serait vraiment déconseillé que Rabastan apprenne. Je me mis à califourchon sur les genoux d’Adonis, une cuisse de chaque côté de lui, une main sur son torse, et mon sourire toujours présent. Je traçai bientôt des ronds autour de l’emplacement de son coeur que je sentais battre un peu plus fort.

    « Est-ce ton coeur qui bat si vite ? Qu’est-ce qu’il se passe Adonis ? Serais-tu...sous pression ? - dis-je d’une voix lente et volontairement faussement innocente - Tu sais ce que je me suis dit la première fois que je t’ai vu ? « Pf...il ne sera jamais intéressant. Sa réputation est sûr faite, il n’a rien d’attrayant. Un tas d’inutilité en somme» Et puis nous voilà...Je dois dire que tu m’as vraiment surpris, tu es plus audacieux que ce à quoi je m’attendais. En fait, tu es très perspicace - mon doigt qui avait tracé des ronds sur sa chemise remonta vers son cou, jusqu’à l’arrière de sa nuque, caressant sa peau et ses cheveux du bout des ongles - Tu as deviné ma petite mise en scène - je fis une moue boudeuse sans le regarder dans les yeux me concentrant seulement sur les caresses que je lui prodiguais - J’ai demandé à Rusard de nous enfermer, je voulais me retrouver seule avec toi. Je voulais que nous soyons ainsi - je me collai encore plus à lui, ma bouche à quelques centimètres de la sienne, ma poitrine collée contre la sienne -....juste, toi et moi...flirtant, et nous amusant . C’est vrai, je n’aurais pas du te menacer, sans doute ais-je été trop brutale, mais je suis une femme pleine de ressource, je sais utiliser la méthode douce»

    Je pris ses mains, impassible, concentrée, imperturbable. Je les pris et les firent glisser sur mes propres cuisses à la limite de ma jupe. Je reculai mon visage un peu plus pour le regarder dans les yeux, et mon regard du se faire brûlant car le reflet qu’il me renvoyait me donna la chair de poule. Pas de peur, non d’intensité. Je respirai son souffle, il respirait le mien. Si Rab’ nous surprenait, nous serions morts tous les deux...et ça c’était la situation la plus enviable si il le découvrait...

    « Tu vois, tu as toutes les cartes entre tes mains, maintenant c’est à toi de jouer, je t’offre une paire d’AS, et un tiquet gratuit pour tout ce dont tu auras envie ce soir. Montre-moi que tu en es capable. Que tu peux prendre ce que tu veux sans demander la permission comme un sage petit garçon» lui soufflai-je sensuellement.

    Je lâchai ses mains, les laissant libres de tout mouvement, et laissai mes propres mains errer sur son torse, défaire un bouton de sa chemise, griffer son dos, puis après une minute environ, lui laissant le temps de réagir...je commençai à faire descendre les miennes sur ses flancs, puis le visage à un millimètre du sien, mes yeux allant de ses lèvres à ses prunelles, sans pouvoir s’en empêcher, je fis glisser ma main vers...une contrée interdite...mais alors qu’il devait penser que j’allais lui faire plaisir, ma main se referma d’un coup sec, et mon regard se fit dur. Ma rage éclatait, ma mâchoire se contractait, et mon autre main alla saisir les petits cheveux derrière la nuque du français.

    « Alors petit garçon, es-tu sûr de vouloir vraiment rencontrer La Reine des Serpents ? Parce que crois-moi, tu es mal parti pour s’attirer sa sympathie. Cette visite est-elle assez...distrayante à présent ?! Ais-je laissé suffisamment s’exprimer cette «descendante d’Aphrodite» que tu flatte avec hypocrisie et que tu insultes en la comparant à cette traînée de Serbe ? Veux-tu qu’elle parle plus fort peut-être ? - j’appuyais encore plus ma poigne me fichant de lui faire mal - Alors ? Est-ce assez pour toi ? m’écriai-je avec rage. Est-ce que cette rencontre avec la Reine dont tu parles te conviens mon cher ?! »

    Puis, desserrant quelque peu ma prise, je relevai le menton d’un air satisfait. J’enlevai ma main de sa nuque, et libérai ...ses parties intimes. Alors, comme si de rien était, et avec un sourire moqueur, je déclarai :

    « Alors Adonis, tu crois que tu sauras jouer avec cette Reine là, ou tu vas te réfugier derrière les jupes de ta mère comme un faible petit garçon ? »

    Puis, j’approchai ma bouche de son oreille, la léchant au passage outrageusement « Parce que jusque-là...je n’ai vu aucun homme dans cette pièce...»

    Si avec ça on ne me décernait pas le trophée de la guide du château la plus chaleureuse...





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Adonis Leroy

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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeLun 7 Mai - 11:14

La question était toujours : « Est-ce que je vais plus loin, ou est ce que j'arrête là ? ». C'était ça, le truc, dans ce jeu de séduction qu'Adonis avait avec Gaël, mais qu'il avait eut avec pas mal d'autres nanas. « J'arrête, et je passe à une autre fille ? » ou bien « J'arrête, je l'embrasse, on finit au lit et je la jette après ? » ou encore « Je continue jusqu'à ce que ce soit elle qui me saute dessus ? ». Il y avait beaucoup de possibilités. Avec quelles nanas fallait-il rester calme ? Avec lesquelles fallait-il se maîtriser et arrêter le jeu ? Et avec quelles autres fallait-il le pousser jusqu'au bout ? Où était le point infranchissable ? Comment savait-on si on l'avait passé ? D'ordinaire, il arrivait à trouver la réponse à ces questions plutôt rapidement. Avec Kaylee Fairchild, par exemple, plus ce jeu durait longtemps, plus l'amour était intense. Il la connaissait, et savait que faire, toujours, et pourtant le jeu changeait sans arrêt, de manière à ce qu'ils ne s'ennuient pas, jamais. Il savait quels sujet étaient abordables, et lesquels étaient tabous. Ils savait comment la regarder, comment la toucher … Et pour tout dire, le français pouvait dire la même chose sur les connaissances à son propos de Kaylee. A l'inverse, avec Adèle Vapin, il fallait que le jeu soit rapide, très rapide. Si on restait trop longtemps à la complimenter, à jouer avec ses sentiments, elle se changeait en véritable furie en manque d'amour et ne le lâchait plus pendant des semaines, au point de glisser des gouttes de philtre d'amour dans son jus de citrouille meringuée du matin. Il connaissait les techniques, et se trompait rarement, aussi. Sa seule vraie erreur ? Cornélia. Il l'avait laissé l'aimer. Il n'avait pas été clair avec elle. Il n'avait rien fait. Et elle était morte. Étalée dans un corridor de Beauxbâtons, une aiguille dans le bras, à 15 ans trois quart.

Il se trouvait que malheureusement pour lui, à Poudlard, entouré de tellement de gens qu'il ne connaissait pas, dans une ambiance bien différente de celle de son collège en France, il avait quelque peu perdu ses marques. Et puis il était tout de même tombé sur des nanas vraiment caractérielles, avec une personnalité difficilement sondable. Gaël Dunkan et Ivana Adzovic en étaient deux exemples parfait. Et il se trouvait qu'il s'était presque condamné lui-même à passer une nuit entière avec chacune. Celle d'Ivana était déjà passée. Celle de Gaël était en train de se produire. Il fallait l'avouer, Adonis était perdu dans un océan de questions ou la seule lumière qui pouvait éclairer ce bazar était celle de la dangerosité et du désir qui brillaient dans les yeux de la Serpentarde, plongés dans les siens. Oh, que quelqu'un ose en douter, c'est bien du désir qui brille dans les yeux de cette déesse. Désir de quoi, il ne le savait pas encore. De provocation ? De montrer sa supériorité par rapport à la Plèbe ? Par rapport à Ivana ? De pousser le petit nouveau jusqu'à ses limites ? De rendre jaloux Rabastan. Il ne savait pas. Désir de quelque chose, et plaisir, délectation du moment qu'elle vivait, de la colère qu'elle ressentait par rapport à la provocation du français, auquel elle répondu à merveille.

Il faut l'avouer, Adonis fut un peu naïf. Son esprit cria victoire un peu trop vite, quand il vit la Brune se pencher sur lui à nouveau, à califourchon au dessus de ses cuisses. Elle décrivait des cercles de ses doigts aux ongles vernis et taillés courts à l'emplacement du cœur du français. Elle souriait. Et elle dit :

 « Tu sais ce que je me suis dit la première fois que je t’ai vu ? « Pf...il ne sera jamais intéressant. Sa réputation est sûr faite, il n’a rien d’attrayant. Un tas d’inutilité en somme» Et puis nous voilà...Je dois dire que tu m’as vraiment surprise, tu es plus audacieux que ce à quoi je m’attendais. En fait, tu es très perspicace »

Un léger sourire s'étira sur la bouche pulpeuse du français. Ses bras vinrent scinder les hanches de la jeune filles de leur étau, tandis qu'elle se penchait un peu plus vers lui, et murmurait d'autres mots. Apparemment, tout avait été un coup monté. Il en doutait un peu, mais s'en fichait dans une plus grande mesure. Qu'est ce que ça changeait si elle avait réellement, ou pas, demandé à Rusard le gardien cracmol de les enfermer ? Absolument rien. De toutes façons ils étaient tous les deux enfermés au moins jusqu'au petit matin dans la Salle des Trophées brillante et dangereuse. De toutes façons, il avait Gaël sur ses genoux, une main titillant les cheveux de sa nuque, l'autre sur son torse, à déboutonner légèrement sa chemise.

« Tu vois, tu as toutes les cartes entre tes mains, maintenant c’est à toi de jouer, je t’offre une paire d’AS, et un tiquet gratuit pour tout ce dont tu auras envie ce soir. Montre-moi que tu en es capable. Que tu peux prendre ce que tu veux sans demander la permission comme un sage petit garçon »

Les yeux du ''sage petit garçon'', comme elle le disait de sa voix si sensuelle, quittèrent les siens. Elle avait pris les mains du français, pour les déposer, dominatrice, à la limite de sa jupe. Il la laissa faire, faisant varier son regard entre ses lèvres, sa nuque et sa poitrine. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir quelques pensées salaces, mélangées à celles de Lestrange, qui devait être en train de se demander ce que faisait sa petite amie, pourquoi elle n'était toujours pas rentrée se coucher au terrier des Serpents. Au fond, il avait un peu peur. Mais ce sentiment était largement dépassé par celui de volonté de défi. S'il arrivait à faire rompre Rabastan et Gaël, il avait tout gagné, tout. Mais il doutait que ça arrive. Elle ne laisserait pas faire ça. Les divorces ne font jamais bien beau dans la Haute société, et il y a toujours un membre qui tombe plus bas que Terre pendant que l'autre brille. Gaël ne voulait certainement pas prendre le risque de tomber et de laisser Rabastan l'écraser, et surtout pas à cause d'un français, aussi pur son sang soit-il. Gaël ne cèderait pas à Adonis, elle avait été claire depuis le début, elle le méprisait. Mais Adonis était quelqu'un de très optimiste, et de surtout très obstiné. Il voulait essayer. Et il voulait y arriver.

Il fit alors glisser de haut en bas ses mains le long des cuisses de l'Anglaise, soulevant un peu plus sa jupe à chaque fois, tandis qu'elle ouvrait sa chemise et griffait son dos. Adonis sourait. Aussi bien fusse-t-il pendant ses quelques secondes, il voulait plus, et ne pu s'empêcher de lâcher un soupir appréciateur quand il sentit la main de Gaël se faufiler doucement et sensuellement vers ses parties intimes. Que faisait-elle donc ? Le français s'était-il trompé ? Allait-elle lui céder ? Adonis commença à douter de sa propre théorie, tant il la sentait charmeuse et sensuelle, jusqu'au moment ou sa main chaude serra ce qui faisait de lui un homme. Ses pupilles s'enflammèrent, ses lèvres se retroussèrent et s'étirèrent dans un sourire Maléfique. Adonis étouffa un cri tant la douleur était fulgurante. Quoi de plus étonnant, en même temps ? Il serra les dents si fort que sa tête en vibrait et serra les jambes. Il tenta ensuite de ne pas bouger de plus d'un centimètre, se disant que s'il le faisait, il allait n'allait plus pouvoir procréer ou même tenter de procréer pour cause de broiement abusif irrémédiable. La furie susurra à son oreille, tandis qu'il souffrait et étouffait des cris de douleurs :

« Alors petit garçon, es-tu sûr de vouloir vraiment rencontrer La Reine des Serpents ? Parce que crois-moi, tu es mal parti pour s’attirer sa sympathie. Cette visite est-elle assez...distrayante à présent ?! Ais-je laissé suffisamment s’exprimer cette «descendante d’Aphrodite» que tu flatte avec hypocrisie et que tu insultes en la comparant à cette traînée de Serbe ? Veux-tu qu’elle parle plus fort peut-être ? Alors ? Est-ce assez pour toi ? Elle criait à présent, et resserrait encore plus son étreinte, si seulement c'était possible : Est-ce que cette rencontre avec la Reine dont tu parles te conviens mon cher ?! »

Enfin, juste après ces mots, elle relâcha sa prise. Le français soupira de répit, mais ne desserra pas les dents. La brune continua, en disant :

« Alors Adonis, tu crois que tu sauras jouer avec cette Reine là, ou tu vas te réfugier derrière les jupes de ta mère comme un faible petit garçon ? Parce que jusque-là...je n’ai vu aucun homme dans cette pièce...»
» 


Le regard de Adonis s'enflamma de rage. Ne pas parler de sa mère. Ne pas parler de lui de cette manière. Elle voulait énerver le garçon ? Elle avait réussit. Il avait toujours les deux mains posées sur son arrière train. Il était énerver. Il avait les parties intimes broyées. Ses mains brûlèrent les fesses de Gaël. Littéralement. Vous savez, ce genre de magie qu'on ne peut faire ressortir que sous l'effet d'une grande émotion. Adonis avait vécu en une poignée de minutes Colère, Désir et Humiliation. S'en était trop. Le tissu de la jupe dégagea une odeur nauséabonde, et en une seconde, il était sûr d'avoir atteint la chair. Ne souhaitant pas lui faire mal trop longtemps, et estimant qu'avoir les marques de ses deux mains tatouées sur l'arrière train pour au moins 2 jours serait une punition suffisant, il la repoussa, se leva avec grande difficulté, les jambes anormalement écartée et dit presque crachant :

« Hmpf. Ivana sait mieux y faire avec ses mains. J'aimerais pas être Rabastan. »

Il sortit sa baguette de sa poche, il se retourna, et dans un grand BANG fit exploser la porte en bois qui les enfermait dans la pièce. Il fallait qu'il sorte, avec qu'elle ne le rattrape, et le réduise en chair à pâté. Vite. Vite.
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MessageSujet: Re: Rencontre forcée [PV : Gaël] Rencontre forcée [PV : Gaël] Icon_minitimeMer 9 Mai - 14:10

Quand on jouait à ce genre de jeux, il était toujours impossible de savoir de quelle manière il allait se terminer. Encore plus impossible d'en définir le vainqueur, et le perdant. Pourtant, mon expérience dans ce domaine m'avait assuré une victoire flamboyante. Toutes ses années à affronter Rabastan, à l'époque où nous nous heurtions au caractère de l'autre, où les paroles fusaient comme des missiles destructeurs, et où chaque remarque valait un point...oui, toutes ces années auraient du m'apprendre à quel point ce jeu était dangereux, mais au delà des risques, au delà de la raison, et de tout ce qui puisse être rationnel et raisonnable, il y avait l'envie, le désir irrésistible de la confrontation, et le plaisir qui en résultait. Plaisir potentiel, car l'on n'était jamais assuré de gagner la partie. Et lorsque le jeu était déclaré, il fallait bien prouver qu'on était à la hauteur de l'enjeu, et que tous les coups étaient permis. Mais était une fidèle joueuse, pire encore une habituée de la victoire, je ne m'étais pas attendue à trouver en Adonis Leroy, ce français arrogant et aux premiers abords inoffensif bien qu'audacieux, un adversaire digne de ce nom. J'avais pensé, tout au plus, qu'il tiendrait quelques minutes, voir une heure maximum, mais alors que le jeu nous poussait tous les deux dans nos retranchements, je n'avais pas vu avec quel flegme il avançait jusqu'à son but. Ainsi, j'avais cru être en présence d'un être inférieur par son talent - mieux valait ne pas aborder la question du sang, d'ailleurs je n'avais même pas envie de savoir de quel statut il était - , pourtant j'avais été tellement surprise de constater qu'Adonis n'était pas si inoffensif et lâche que je me l'étais imaginé. Il était au contraire plutôt créatif, surprenant, et pour le moins distrayant.

Tandis que je me sentais à deux doigts d'arriver jusqu'à la victoire, la donne changea du tout au tout. Le vent tournait, et Merlin savait que je n'aimais pas être décoiffée ! En une seconde, alors que j'avais relâché ma prise des bijoux de famille d'Adonis, son regard passa de brûlant, à haineux, furieux, et si il avait pu me tuer d'un seul regard, il l'aurait certainement fait. Moi je jubilai. Mais cela ne dura que quelques secondes, car je me sentis soudain étrange, comme si j'avais très chaud. En l’occurrence, les mains du français, qui s'étaient posées sur mes fesses, commençaient à me brûler. Littéralement ! Sale rat ! En une paire de secondes, il avait réussi à me brûler, et je m'étais aussitôt dégagée, furieuse comme jamais encore je ne l'avais été. Je tombai sur le sol, poussant un cri de rage. Lui, il prit la fuite, marchant précautionneusement.


« Hmpf. Ivana sait mieux y faire avec ses mains. J'aimerais pas être Rabastan. »

Je me relevai, serrant les dents sous la douleur. D'un seul sort, il défonça la porte, qui alla s'enfoncer dans le mur d'en face. Nous étions libres, oui mais lui...il était mort.

- Vas-y, fuis Leroy ! Rentre donc chez toi, la queue entre les jambes et les oreilles baissées, je suis sûr qu'Ivana acceptera de te passer de la pommade pour calmer ton humiliation ! Comment ton égo s’accommodera-t-il de cela ?!

Rageuse, furieuse, et en l’occurrence ressemblant plus à une lionne enragée qu'à un serpent, je serrai les poings, et mes cheveux auraient tout aussi bien pu prendre feu car ma colère semblait consumer chaque parcelle de ma peau, autant qu'Adonis avait brûlé mon magnifique et royal postérieur.

- Considères-toi finis Leroy ! Ce n'était que le 1er round, crois-moi les prochains seront beaucoup plus douloureux pour toi !

Et c'était la vérité. Ce n'était que le coup d'envoi, le début du jeu, ce qui marquerait définitivement le commencement d'un cercle vicieux. Je n'abandonnerais pas, il n'abandonnera pas, assurément, et chacun de nous tentera de faire tomber l'autre, en encaissant les coups de l'adversaire. C'était le meilleur jeu au monde, le plus fou, le plus dur et en l'occurrence brûlant, mais c'était un jeu que je remporterais. Coûte que coûte. Et si le contraire arrivait...si Adonis gagnait...il pouvait définitivement dire au revoir à sa vie sexuelle.

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