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Les runes, c'est la vie ! La vie, c'est des runes ? [Elèves de la 3ème à 7ème année.]

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Cian M. McCawley

Cian M. McCawley

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MessageSujet: Les runes, c'est la vie ! La vie, c'est des runes ? [Elèves de la 3ème à 7ème année.] Les runes, c'est la vie ! La vie, c'est des runes ? [Elèves de la 3ème à 7ème année.] Icon_minitimeSam 16 Fév - 1:08

[HJ : Les inscriptions, c'est ICI & le guide des runes, c'est LA !]

Etouffant un bâillement, Cian s’adossa à sa chaise pour s’étirer longuement. Il était enfin venu au bout du tas de copies qui trônait sur son bureau depuis quelques jours à présent. L’enseignant ne faisait certes pas partie des professeurs qui rendaient les devoirs des semaines et des semaines plus tard, mais il n’aimait pas à faire attendre ses élèves trop longtemps. Généralement, ceux-ci récupéraient donc leurs copies une quinzaine de jours au maximum après le devoir. Posant sa plume sur son bureau, il se leva et fit quelques pas dans la pièce qu’il avait su personnaliser au cours des années. Il récupéra par la suite le tas de copies, avant de se diriger vers sa petite bibliothèque personnelle, pour en sortir un ouvrage. Ce livre faisait sans conteste parti des plus anciens que possédait Cian : sa couverture était presque en charpie et la tranche de la couverture ne tenait qu’à moitié. Il s’agissait visiblement d’un ouvrage runique, qui semblait avoir traversé plusieurs générations, et avoir été lu maintes et maintes fois. Tenant fermement et ses copies, et son livre, il emprunta l’une des deux portes de la pièce, pour se rendre dans sa salle de classe. (La 2ème porte donnant sur le couloir, alors que la 1ère menait directement à sa salle.)

Il n’eut à faire que quelques pas pour se retrouver devant son bureau (cette fois-ci, le meuble, et non la pièce !), et y poser les devoirs qu’il allait rendre à ses élèves. Il contourna ensuite son bureau pour s’y asseoir nonchalamment, dans le but de lire un peu en attendant l’arrivée de ses élèves, ayant quelques minutes de libre. Etonnamment, si son livre paraissait vieux, et fort fragile, Cian ne sembla nullement en tenir compte lorsqu’il l’ouvrit. A le voir, on aurait même pu croire qu’il tenait entre ses mains un livre neuf. Etant donné son manque de délicatesse pour l’ouvrir, une page se décolla de l’ouvrage, mais Cian ne réagit même pas. Pire même, il attrapa une plume, qu’il trempa légèrement dans de l’encre, pour se mettre par la suite à écrire sur la page qui s’était détachée du reste du livre. Page qui, comme ses comparses, était jaunie par le temps, temps qui avait même atténué l’encre du texte, le rendant presque totalement illisible. Avec dextérité, Cian écrivit, ou plutôt, dessina. Car, oui, si un moldu se penchait par-dessus son épaule pour observer ce qu’il faisait, il en serait venu à ce constat. Si un jeune sorcier ne dépassant pas sa 5ème année d’étude à Poudlard, et ayant pris l’option Etudes des runes observait ce que son professeur faisait, il aurait rapidement remarqué qu’il s’agissait de runes, qu’il n’était toutefois pas en mesure de traduire. Cependant, l’élève aurait expliqué cela par le fait qu’il n’avait effectué qu’une année d’Etudes de runes, et, de ce fait, son niveau en cette matière ne lui permettait pas de maîtriser toutes les subtilités de cette matière que beaucoup redoutait. Néanmoins, si un élève étant au moins en 6ème année essayait de déchiffrer ce que l’Irlandais était en train de tracer, l’élève n’y parviendrait pas plus que son collègue plus jeune. A la différence cependant du plus jeune, l’aîné (si tant est que l’élève en question fasse parti des meilleurs de sa promotion dans la matière enseigné par Cian), il serait capable de dire avec certitude que les runes que traçait l’ancien Auror étaient des runes rares, et bien plus anciennes que celles qu’ils étudiaient en classe.

En fait, il faut être honnête : de très rares adultes seraient en mesure de déchiffrer les runes que Cian traçait actuellement. Maîtriser complètement les runes est un art tellement complexe que les élèves sortant de Poudlard pouvaient s’estimer heureux de quitter leur école en étant en mesure de décrypter ne serait-ce qu’un tiers des runes (et encore, ça, c’était dans le cas des meilleurs élèves !). C’était sans nul doute parce que les runes étaient un défi que Cian s’y était tellement intéressé lorsqu’il étudiait qu’il avait réussit à devenir l’élève le plus brillant de sa promotion, voire même de la décennie aux dires de son enseignant. Tout ça donc pour dire que de très rares personnes auraient été en mesure de comprendre ce que Cian faisait, mais toutes auraient été surprises de constater qu’après que celui-ci ait finit de tracer une série de runes (toutes plus alambiquées les unes que les autres), le livre sembla comme parcourut d’une onde de choc. Onde de choc qui, en parcourant le livre, le changea lentement. Sa couverture, visiblement blanche autrefois, mais devenue marron au fil du temps, retrouva sa blancheur immaculée d’antan. Ses pages, qui paraissaient ne tenir que par miracle (ou plus vraisemblablement par magie), se tenaient à nouveau très bien. Même les tâches qui les parsemaient s’étaient évaporées. L’odeur de renfermé filtrant à travers les pages que l’on faisait tourner avait laissé place à celle, nettement plus agréable, du livre neuf, que l’on vient tout juste d’acheter. Sans oublier que l’on pouvait enfin lire le texte. Si tant est, du moins, que l’on ait le cœur suffisamment bien accroché pour oser plonger son regard dans un recueil de magie noire, bien entendu...

Une fois que le véritable contenu du livre ait apparu, Cian se plongea dans sa lecture. Ce livre était sans nul doute ce qu’il avait de plus précieux. C’était un livre qu’il avait lui-même écrit, au fil des années, y référençant les sorts dont il avait entendu parler durant ses années d’études pour devenir Auror, celles passées en tant qu’Auror, mais aussi les sorts qu’il avait pu découvrir au cours des ses multiples lectures, mais également au contact de collègues, mais aussi d’autres mangemorts. Il en avait même inventé une partie (toute cette partie était, bien entendu, des sorts runiques.). Ce fut d’ailleurs à cela que le professeur s’attela durant de longues minutes : noter un nouveau sort qu’il avait peaufiné ces derniers jours, et qui, bien que n’ayant jamais été utilisé, était indubitablement efficace... L’irlandais n’eut le temps d’en noter qu’un seul (qui était tout de même une longue suite de runes très complexes, aussi bien à écrire, qu’à prononcer par ailleurs), car il lui fallût rapidement refermer son livre. Non sans avoir pris grand soin, au préalable, de rendre à celui-ci son état de prétendue décrépitude. Etant particulièrement minutieux, le mangemort avait ensorceler son livre de telle sorte que pour le faire apparaître dans son état réel, il fallait écrire une suite bien précise de runes, sur une page bien particulière, et afin de le camoufler, il était impératif de parler le langage runique (toujours avec l’obligation d’énoncer une certaine suite, différente de celle qu’il fallait toutefois écrire...). Et oui, on n’est jamais trop prudents...

Une fois son livre de magie noire bien camouflé sous l’apparence d’un innocent livre de runes, Cian le posa sur son bureau. Avisant l’horloge (runique, bien entendu), qui se trouvait sur le mur en face, juste au dessus de la porte d’entrée (du moins, celle par laquelle ses élèves rentraient dans la salle), il constata que ceux-ci ne devraient plus tarder à présent à arriver. C’était d’ailleurs parce qu’il en avait entendu parler certains, dans le couloir, qu’il avait réalisé que les 15 heures allaient bientôt sonner, amenant avec eux le début de son cours. Il quitta alors son bureau pour se diriger vers l’une des nombreuses fenêtres qui parsemaient la salle, et plus précisément la seule qui se trouvaient derrière son bureau. Son regard balaya quelques secondes la cour, et plus particulièrement ses arbres, qui pliaient sous la force du vent. Il s’adossa finalement contre le mur en pierre, restant à côté de la fenêtre. Pour beaucoup, cette pièce peut paraître étrange, aussi bien à cause des inscriptions (runiques, bien entendu), que Cian avait gravé magiquement sur les murs, sur les dalles du sol, ou sur certains meubles, qu’à cause des bizarreries qu’on y trouvait. Bizarreries qui allaient des pierres qui luisaient d’une couleur différente (en fonction du temps ou de l’humeur de Cian, cela dépendant justement des envies de l’enseignant), aux tableaux animés représentant quelques vastes paysages irlandais mais aussi des immenses pierres runiques, sans oublier de mentionner quelques statues (plus ou moins grandes selon les modèles, mais toutes recouvertes, de ci de là, de symboles runiques.). Voilà une courte liste des bizarreries que l’on pouvait trouver dans cette salle de classe, il y en a tellement qu’il faudrait des pages et des pages pour toutes les noter ! De surcroît, il faut garder un peu de mystère également...

En parlant de bizarreries, celle qui amusait le plus Cian était l’une des premières personnalisations qu’il y avait apportées, et qui concernait la porte par laquelle ses élèves rentraient dans la pièce. On ne rentrait pas en effet dans sa salle aussi facilement que dans n’importe quelle autre salle de classe ! Cian avait en effet ensorcelé la porte. C’est ainsi qu’une rune apparaissait sur la porte, dès que quelqu’un se tenait devant elle, dans le but de rentrer. Et le seul moyen pour déverrouiller la porte était de prononcer la rune, d’une voix claire et intelligible. Bien entendu, Cian avait prévu le coup pour les « arrivées en groupes ». Dans ce cas-là, il apparaissait une rune pour deux personnes, afin que ça aille plus vite. Sans oublier que ça valorisait le travail d’équipe, une chose que Cian, en dépit de son caractère solitaire, affectionnait. Evidemment, là aussi, la porte ne se déverrouillait pas avant que toutes les runes aient été déchiffrées, à tour de rôle, par des binômes différents. Cian n’étant pas non plus trop pénible, les élèves ayant déjà répondu pouvaient aider leurs comparses ! Bien entendu, la difficulté de la rune variait en fonction de la classe qui arrivait, Cian n’allait tout de même pas attendre de ses 3èmes années qu’ils soient capables de déchiffrer des runes que les 7èmes années.

Aujourd’hui, Cian faisait exceptionnellement cours à tous ses élèves, de la 3ème à la 7ème année. Cela lui arrivait deux ou trois fois au cours de l’année. Ca lui permettait de motiver les plus jeunes en leur montrant ce dont étaient capables les plus vieux, et à valoriser ainsi les plus vieux. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il y avait plus de tables dans la salle qu’à l’accoutumée, chacune d’entre elles pouvant accueillir un maximum de 3 élèves.

Lentement, Cian se détacha du mur, pour s’approcher de l’immense tableau noir, légèrement en retrait par rapport à son bureau. Sortant sa baguette de sa poche, il l’agita d’un geste souple, et, via un sortilège informulé, il fit apparaître une phrase dessus, comme si quelqu’un les avait tracés à la craie blanche. Une fois chose faite, il alla devant son bureau, et s’y appuya, les bras croisés contre le torse, fixant son regard ambré sur la porte. Quelques secondes plus tard, les premiers élèves firent enfin leur apparition dans la salle, saluant leur enseignant tout en chuchotant entre eux, tout en allant prendre place. Le regard des premiers venus se posa alors sur le tableau, alors que leurs comparses leur emboîtaient lentement le pas, le flux étant modulé par la porte et ses runes. Cian esquissa un sourire en entendant les quelques élèves déjà présents tâchés de déchiffrer ce qu’il avait précédemment écrit sur le tableau, et qui était, globalement, le thème de ce cours : « A quoi peuvent bien servir les runes dans la vie de tous les jours ? » Il en avait déjà parlé avec certains, désirait donc voir ce qu’ils en avaient retenus, et escomptait aussi voir à quoi le reste s’attendait. Sans oublier qu’il avait prévu à la fin un petit exercice pratique qui devrait leur plaire ! C’était une chose que Cian tâchait de faire régulièrement, pour rendre ses cours vivants et attractifs.

Spoiler:


Dernière édition par Cian M. McCawley le Mar 26 Mar - 0:02, édité 1 fois
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Rabastan Lestrange

Rabastan Lestrange

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MessageSujet: Re: Les runes, c'est la vie ! La vie, c'est des runes ? [Elèves de la 3ème à 7ème année.] Les runes, c'est la vie ! La vie, c'est des runes ? [Elèves de la 3ème à 7ème année.] Icon_minitimeDim 24 Mar - 15:47

    14h30
    Et il venait tout juste d'avoir repassé les portes de Poudlard.

    L'été dernier, un incident avait fait les choux gras des journaux pendant quelques jours. On avait retrouvé un garçon à moitié mort un matin sur le Chemin de Traverse, son bourreau s'étant échappé
    in extremis. Il avait visiblement été molesté par de la magie noire et était tombé dans le coma. Un sang-de-bourbe. Rabastan n'avait pas compris qu'on en parle autant aussi longtemps : les journalistes n'avaient pas le sens des priorités semblait-il. Il y aurait pu y avoir un intérêt si les détails avaient été donnés concernant ce qui avait été fait exactement au garçon. Mais ça n'avait pas été le cas.
    Seulement à peine quelques jours plus tôt, ce même garçon s'était réveillé. Encore qu'on pouvait estimer que "réveiller" était d'un bien grand mot : l'adolescent n'avait pas retrouvé tous ses esprits, résultat des sombres sortilèges auxquels il avait été soumis. Sans doute garderait-il les séquelles toute sa vie. Tout cela aurait été d'une importance nulle si les Aurors n'avaient pas réussi à lui tirer un portrait de son agresseur un peu trop correspondant à celui de Rabastan. Cela n'aurait pas eu de conséquence non plus si les amis de la victime n'avait pas immédiatement fait le rapprochement et ne s'étaient alors empressés d'accuser Lestrange. Accusation grave : ils avaient exagéré, juré,insisté, inventé des presque preuves pour être certains qu'en fin de compte, Rabastan serait bien inculpé. Deux paris en un : ils étaient sûrs que c'était bien le préfet le coupable, le premier consistait à prendre des risques en amont pour être certain de le voir coffré. Le second c'était que coupable ou pas, c'était peut-être enfin là l'occasion de mettre Lestrange hors d'état de nuire tout court.
    C'était ainsi que le matin de leur troisième jour à Londres, le Serpentard avait vu son petit déjeuner interrompu par l'arrivée de membres du Ministère, avec une invitation courtoise à les suivre. Le genre d'invitation qu'on ne peut pas refuser. Y repenser lui fit grincer des dents : oh ils ne paieraient rien pour attendre ces sales petits cafards qui l'avaient dénoncé. Il allait les détruire... Lentement... Et pour que l'ironie du sort soit parfaite, il allait le faire de telle sorte qu'eux-mêmes n'auraient pas le moindre indice, la moindre preuve que Lestrange était bien à l'origine de leurs maux. Pour l'avoir accusé d'abord, pour l'avoir fait avec de fausses preuves ensuite, et enfin pour l'avoir fait à tort. Oh oui il allait mettre leurs esprits en charpie.... Sales petits cloportes... Bâtards ! Fils de chiens ! Un simple règlement de compte ne pouvait suffire. Il fallait les ruiner définitivement. Tant pis si tout le monde les voyait sombrer, et que naturellement on l'en soupçonnerait. Tant mieux ! Il allait bouffer leur saloperie de courage, infecter leur assurance.. Il allait démonter ces sales petites balances rouage par rouage : le corps, l'esprit et l'âme. Il allait les bichonner : ils seraient un aboutissement de dépression nerveuse, un summum de désespoir grisâtre et poisseux, à en faire baver les Détraqueurs, avec juste ce qu'il faudrait de faux espoirs pour ne pas qu'ils osent se jeter du premier pont venu. Il allait... Ssshhhh.......

    S'il pouvait désormais monter ses plans contre les dénonciateurs, chaque seconde raffinés de nouvelles idées plus perverses les unes que les autres, si Lestrange avait pu rentrer si vite à Poudlard, après quatre jours retenus à Londres, c'était parce qu'il avait un alibi. Un vrai, pour une fois, sans préméditation aucune, et pour cause : il n'était pas l'auteur des sévices qui avaient été infligés au sang-de-bourbe, quand bien même il n'aurait certainement pas craché dessus – ça avait été un travail d'artiste, de toute évidence. Mais il n'avait pas pu le faire. Tout simplement parce que ce matin-là, après être parti chasser sur le domaine familial, il avait fini son trajet sur la plage qui leur appartenait. Rabastan y avait trouvé trois jeunes moldus. Trois parasites qui n'avaient rien à faire sur ses terres. Trois rejets qui avaient visiblement trop bu en pensant que ça s'appelait faire la fête... Trois jeunes qui avaient été dans la même école que lui... Et qui s'en souvenaient... Tout avait très vite dérapé : personne, des deux côtés, n'avait la cervelle assez froide pour éviter les dégâts. Des grands mots aux gestes, il n'avait fallu que quelques minutes. Et Lestrange s'était retrouvé à menacer la seule fille du trio de sa dague.
    A partir de là, deux versions. La vraie. Et celle qu'il avait donnée. Dans le fond, les faits changeaient à peine : cela tenait du détail. C'était l'interprétation qui changeait. Rabastan avait expliqué posément à ses interrogateurs que, mineur, il n'avait pas le droit de faire usage de la Magie en dehors de l'École devant des moldus. Sa vie n'était pas forcément menacée, donc la règle ne sautait pas. En revanche, il était agressé, et ne pouvait donc pas ne pas réagir. A un contre trois, il n'y avait pas beaucoup de solutions. Alors oui il avait menacé cette fille, mais ça n'avait été que du bluff : bien sûr que non il n'avait jamais eu l'intention de lui faire du mal. De toute manière il n'en avait pas le droit, et tout le monde savait bien à quel point il tenait à respecter scrupuleusement les règles. Et oui c'était vrai : il avait utilisé cette menace pour pousser les deux autres moldus à se battre entre eux. Mais ça avait été uniquement pour les mettre suffisamment hors d'état de pouvoir lui faire le moindre mal, lorsque le sorcier s'en irait. Il ne pouvait pas prendre le risque de se faire poursuivre, n'est-ce pas ? Pas en infériorité numérique. De toute manière, les trois jeunes moldus n'avaient rien à faire là : c'était une propriété privée. C'étaient eux qui avaient lancé l'agression : Rabastan n'avait fait que se défendre et le tout sans briser aucune loi magique en se révélant comme étant sorcier. Alors oui il y avait eu pas mal de peur en face, quelques larmes, des contusions, quelques coupures et deux trois os brisés, mais dans le fond, rien de bien grave.
    La vraie version... La vraie c'est qu'il avait savouré le spectacle des deux amis obligés de se battre et que c'était une scène qu'il avait toujours grand plaisir à se rappeler. Le genre de scène qui pouvait vous aider à formuler un patronus. La vraie c'est qu'il les avait poussé encore et encore, bien au-delà de ce qu'une simple leçon aurait nécessité. La vraie c'est que cela avait réussi à lui tirer l'un de ses vrais rires, pas simplement silencieux. La vraie c'était qu'il n'y avait pas eu de bluff, qu'il aurait été parfaitement capable de torturer la fille si les deux garçons n'avaient pas fait ce qu'il voulait. Ce qu'ils savaient parfaitement d'ailleurs : c'était bien parce qu'ils se souvenaient des deux frères Lestrange qu'ils s'en étaient pris à Rabastan. Mais officiellement, les deux moldus avaient accepté de se battre aussi sérieusement aussi longtemps uniquement parce qu'ils avaient trop bu et s'étaient laissé emportés. Tout cela avait été vérifié facilement. Une fois face aux faits, les trois moldus avaient fini par reconnaître ce qui s'était passé. Les enquêteurs avaient mis leurs premières dénégations, puis leur réluctance à entrer dans les détails, sur le compte de leur honte.

    Bien sûr sa famille était suffisamment puissante pour avoir su étouffer l'affaire un temps, et ce d'autant plus qu'elle était soutenue par toutes les familles alliées. Mais un temps seulement : il y avait eu trop de témoins de son départ de l'auberge de jeunesse, donc trop de questions. Un article avait fini par être publié dans la Gazette. Au moins n'était-il pas en première page et n'avait été écrit qu'une fois son alibi vérifié. Seulement force était d'admettre que l'alibi en question risquait d'écorcher sérieusement la réputation lisse et soignée qu'il avait toujours entretenue à Poudlard. Certaines choses allaient probablement évoluer : il allait falloir jouer finement s'il voulait transformer cet inconvénient en avantage. Rien n'était gagné.
    Ce premier jour pourrait être instructif sur ce que à quoi il pourrait s'attendre.

    Il arriva devant la porte de la salle de cours en même temps que trois filles de Septième année : deux Serdaigle, une Gryffondor. Les deux premières entrèrent après avoir déchiffré leurs runes. Rabastan échangea un regard avec la fille de Gryffondor. Aucune parole ne fut échangée et on en resterait là : chacun déchiffra sa rune et ils les articulèrent distinctement à haute voix. La porte se déverrouilla de nouveau. Sitôt entrés, elle obliqua vers une table tandis qu'il rejoignait le bureau de son professeur, qu'il salua comme à l'accoutumée d'un signe de tête marquée. Mais contrairement à l'accoutumée, au lieu de rejoindre sa place, il sortit d'une de ses poches un vieux livre, ayant toutes les apparences d'un ancien manuel de runes. Ce qu'il n'était pas. McCawley avait pris l'habitude de lui prêter des ouvrages censurés par le Ministère de la Magie sous les couvertures les plus innocentes et les plus rédhibitoires. Des ouvrages traitant des Arts Sombres. Enfin un véritable professeur à Poudlard : une espèce bien rare...


    -Je l'ai fini. Merci : le chapitre 9 en particulier était très... instructif.

    Il aurait été risqué d'en dire plus, et inutile de toute façon. Ils auraient probablement l'occasion d'en parler plus tard, dans le bureau du professeur. Lequel était, naturellement, paré contre les oreilles indiscrètes de toutes sortes de runes.

    Cette journée là, ce devrait être toutes années confondues. Il y aurait donc probablement Fever et Adveiev. Peut-être pourrait-il obtenir quelques nouvelles détaillées de ce qui s'était passé à Poudlard ces derniers jours si le cours ne commençait pas immédiatement, ou même sur la façon dont avait été reçue la nouvelle de sa propre inculpation. S'il s'était passé quoi que ce soit d'intéressant ou de crucial, il n'avait pas le moindre doute que les deux Serpentards seraient parfaitement au courant et qu'ils auraient même des avis sur ces évènements, sur la façon de les utiliser ou de les amoindrir. Ils les connaissaient assez désormais pour connaître la valeur de leur intelligence stratégique. Très au-dessus de la moyenne donc. Et par moyenne il pensait à celle des adultes et non des adolescents : là... la comparaison n'avait même plus d'intérêt.
    Ceci en tête, Rabastan jeta un œil vers la porte par où entrait encore un flot régulier d'élèves. Mais ce ne furent pas les deux Russes qui retinrent son attention.
    Tiens tiens tiens.... Mais qui voilà ?... N'était-ce pas l'une des sales petites balances qui l'avaient dénoncé ? Quelle frustration ça allait être : tout ce temps passé à côté du gosse sans pouvoir ouvrir les festivités. Apparemment, le garçon ne l'avait pas encore remarqué. On allait y remédier :


    -Salut Harker... 

    Le garçon se raidit avant même de tourner les yeux vers celui qui venait de le saluer vénéneusement, un sourire venimeux aux lèvres. Lestrange vit les mâchoires d'Harker se crisper mais l'autre ne lâcha pas un mot et partit rejoindre un groupe d'élèves de sa Maison de l'autre côté de la salle. Rabastan ne put s'empêcher de le suivre du regard, s'en rendant à peine compte, tant tomber nez-à-nez et si vite avec l'une de ses cibles réveillaient ses plus mauvais instincts. A en oublier provisoirement de tenir les apparences : pendant quelques secondes, la panoplie du préfet parfait avait disparu, ne voilant plus un regard fiévreux de haine et d'anticipation carnassière, ne dissimulant pas l'aller-retour gourmand de sa langue entre ses dents. Quelques secondes. Il avait sous-estimé la violence que Harker et ses comparses étaient désormais capables de lui inspirer. Bientôt, bientôt...

    Inspirant profondément, il se força à détourner les yeux du garçon et à retrouver une attitude plus convenable. Mieux valait se concentrer sur le cours. Frustré, le jeune homme n'en retint qu'à peine à claquement sec de mâchoire, mais c'est que pour dire le vrai, l'envie de mordre n'était effectivement pas loin.

    Cela dit, les runes ont ceci de bon que passer les bases, la translation bête et méchante de lettres, elles nécessitent une certaine attention pour prendre leur sens. Aussi, s'il ne leva pas la main pour répondre à la question basique que leur posait le professeur – les runes au quotidien, c'était une question pour les 3e ou 4e année selon Rabastan : une idée bien arrêtée de plus sur une très longue liste de principes rigides, d'idées préconçues et de préjugés inaliénables -, il s'appliqua à ne reporter sa concentration que sur le cours. Ignorer, autant que faire se pouvait, la tentation vivante qu'était Harker.
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Dray Garisson

Dray Garisson

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MessageSujet: Re: Les runes, c'est la vie ! La vie, c'est des runes ? [Elèves de la 3ème à 7ème année.] Les runes, c'est la vie ! La vie, c'est des runes ? [Elèves de la 3ème à 7ème année.] Icon_minitimeVen 29 Mar - 11:14

12h05
Dray pose ses mains au niveau des épaules de l'idiot de Serpentard qui ne semble pas avoir compris qu'il valait mieux éviter de le chercher quand il était de mauvaise humeur, le pousse brusquement en arrière. L'autre titube, se fait rattraper par ses amis, sourires amusés aux lèvres, repousser devant lui. L'anglo-coréen lui lance un regard noir, alors que le Cinquième année essaye de faire de même. Il ne recule même pas d'un mètre. Intimidation ratée, avortée avant même d'avoir commencer. De toute évidence, le sang-mêlé spoilé ne savait certainement ce que voulait dire se battre. Enfin, peut-être le croit-il, peut-être qu'il a déjà essayé l'une ou l'autre fois de balancer ses points dans la figure de quelqu'un d'autre, certainement plus petit que lui. Peut-être s'était-il alors vanté d'avoir casser la figure à plus fort quelqu'un de plus fort, ou de plus baraqué, ce qui explique certainement pourquoi ses amis semblent si confiants à ce qu'il lui fasse face. Mais pour Dray, il n'y a pas de doutes. L'illusion ne prend pas sur lui, même pas besoin de chercher à voir au travers, il le sait, il le sent. Aller, peut-être ne devrait-il pas passer sa mauvaise humeur sur l'autre, il le démontrais en un rien de temps, même si les autres s'en mêlent et qu'ils ont l'avantage du nombre. Les chances sont faibles qu'ils le fassent, tout de même : ce sont des Vert et Argent, chez eux, mêmes s'ils semblent unis en apparence, c'est chacun sa peau, chacun sa merde. Si s'impliquer rime avec de s'attirer des problèmes, qu'ils ne sont pas sûrs d'en sortir gagnants, alors ils ne bougeront pas, ne lèveront même pas le petit doigt, Dray en est certain. Certes, il n'est pas à Serpentard, mais il comprends assez bien une partie de leur état d'esprit pour le savoir, certainement l'une des raisons pour lesquelles certains racontent qu'il aurait pu tout aussi finir dans la maison de Serpents et que le Choixpeau devait s'être trompé en le plaçant. Enfin, ça aurait certainement pu être le cas, mais ceux qui chuchotent ces rumeurs doivent oublier de prendre en compte son côté cassecou, visible aux yeux de tous sur le terrain de Quidditch, entre autre... Le Serpentard d'un an son cadet essaye encore de le pousser, un sourire hautain affiché sur les lèvres, pourtant, Dray peut discerner une lueur qui se fait plus incertaine dans son regard. Il saisit l'autre par le col de sa chemise, grogne d'une voix menaçante.

 « Je te conseille de pas essayer de me chercher si tu veux pas que je finisse par te casser la gueule. T'as peut-être réussi à faire croire à tes potes que t'es un gros dur, mais je te garanti que tu finira à l'infirmerie en pas deux minutes. »

Il le pousse violemment en arrière à nouveau, alors que ça patience commence à être à bout. Il commence à s'éloigner, un pas, deux pas. Une main l'attrape au niveau du poignet, le tire brusquement en arrière, tandis que, presque simultanément, le dur contact des phalanges contre sa pommette se fait. Il trébuche en arrière, légèrement, mais se rattrape, se reprend facilement. L'agacement qui déjà s'était métamorphosé en énervement alors que le gamin essayait de le chercher, se fait maintenant fureur. Là où le point à rencontré sa joue, il peut déjà sentir sa peau chauffer désagréablement, piquer même, signe que le coup à certainement brisé un peu la peau. Et puis tout s'enchaîne très vite. Il se retourne, rattrape l'autre, retourne le coup, suffisamment fort pour qu'un craquement se fasse entendre. Le nez du Vert et Argent se met à saigner, tâchant le col de sa chemise, giclant sur la manche de celle tout aussi immaculée de Dray, au niveau du poignet. Il tombe en arrière, se tenant son nez très certainement cassé en grognant, le Gryffon le relève à demi en le saisissant par l'avant de sa chemise. Menace. Le repousse au sol en le défiant de se relever, d'être plus coriace. Mais le groupe qui les entoure se fend, le concierge apparaît, tout s'arrête brusquement.

14h45
Dray avance dans les couloirs, mains dans les poches de son jean anthracite -dont le bas est rentré dans des rangers à moitié délassées- , la capuche de son sweat noir remontée sur ses cheveux roses, en camouflant une partie. Non, ce n'est pas l'uniforme réglementaire, et selon son habitude, il n'en a rien à faire. Il ignore tout bonnement les autres élèves qu'il peut croiser, lançant simplement un regard parfaitement noir lorsqu'ils s'approchent trop près et manquent de le bousculer, ce qui, avec la fine coupure sur sa pommette légèrement violacée -le sort qu'il s'est lancé empêchant la formation d'un véritable coquard, alors qu'il refuse d'aller à l'infirmerie pour ça- cause exactement l'effet souhaité : on ne le cherche pas, on ne lui parle pas. On préfère l'éviter. Nul doute que quelques murmures se transmettent déjà, bouche contre oreille, quant à la courte bagarre du matin. Garisson, encore de mauvaise humeur, qui frappe un cadet de Serpentard. Dans l'ennuyante routine des cours, de l'internat, les moindres éclats, les moindres rumeurs, sont vite connus de tous. Et puis il n'y a qu'à voir la marque sur sa joue pour comprendre. Ou l'état du Serpentard qui a lui du bien aller à l'infirmerie à cause de son nez cassé, et d'un bel œil au beurre noir. Le tout agrémenté d'une heure de retenue pour lui, le double pour Dray. Petit prétentieux pompeux, juste parce que ses amis avaient prétendu que c'était le Gryffon qui avait commencé, que cet idiot de Picott avait bien vu qu'il menaçait clairement le Vert et Argent, agressif, alors qu'il était plus amoché que lui. Enfin, deux de plus ou de moins, ce n'est pas cela qui changera la vie de l'anglo-coréen : vu toutes celles qu'il a déjà reçu par le passer, qu'il ne prend plus la peine de compter depuis déjà des années, et certainement son irrespect de l'autorité, il n'en est pas vraiment affecté.

Enfin, même s'il ne tiens pas vraiment compte des heures de retenues récoltées, Dray est de mauvaise humeur, et l'espèce de favoritisme qu'a réussi à gagner le Serpent l'agace. Depuis la bagarre, son énervement c'est calmé, oui, mais pas son irritation. En même temps, beaucoup diront que le sorcier aux cheveux présentement roses -et ce depuis pratiquement une semaine- est toujours irrité. C'est vrai, en partie. En revanche, là, il n'a rien pour se changer les idées : Brian n'est pas là pour le distraire d'une quelconque façon -d'ailleurs, ne l'ayant pas vu depuis plusieurs heures, Dray s'est déjà demandé plusieurs fois, brièvement, où est-ce qu'il pouvait bien être passé, habitué à sa présence, même s'ils aiment aussi avoir leur moment de solitude- , Lexy non plus, et il ne peut pas vraiment aller voler sur le terrain de Quidditch là tout de suite, au vu du vent plutôt déchaîné qui semble souffler dehors, en hauteur. Quant au reste, ses clopes, même si elles ont l'effet magique de le calmer, elle ne peuvent malheureusement rien contre sa mauvaise humeur, les cours n'empêchent en rien l'irritation ni la mauvaise humeur, et il n'a aucune envie ni de lire ni de rien de particulier.

Il soupire. Enfin, son meilleur ami se montrerait certainement en Runes, et il se dirige justement vers la salle de classe où le cours est dispensé par l'étrange professeur McCawley. Certains s'étonneraient certainement de l'utilisation de l'adjectif pour qualifier l'irlandais, mais Dray a bien ses raisons. Tout d'abord, il semble être plus ou moins être obnubilé par les runes -vraiment, sa salle de cours à beau être dédiée aux cours sur les anciens et mystérieux langages, mais elle est tellement couverte de runes qu'elles semblent omniprésentes. Mais le choix du mot vient surtout des regards qu'il lui lance, comme s'il essayait de percer une énigme. Et le fait qu'on l'observe ainsi, en coin... Dray n'apprécie pas. L'attitude le rend presque mal à l'aise, même s'il ne le montre pas. Non pas qu'il n'aime pas qu'on le regarde, ni rien du genre, mais c'est ce qui se cache derrière tout ça, qui provoque le malaise... Il a l'impression que l'homme sent qu'il y a quelque chose de particulier, chez lui. De spécial. Et c'est cela que Dray n'aime pas. Il sent que le professeur se rapproche, lentement, à pas furtifs, sournois, de son secret. De son don. Et il n'a aucune idée de ce que sait, de ce que soupçonne McCawley. Peut-être crois-t-il uniquement qu'il cache quelque chose, sans avoir la moindre idée de quoi... Mais il y a la possibilité qu'il en sache plus... Alors Dray se montre prudent, avec lui, tâche de maîtriser ses réactions. Un peu égoïstement, peut-être, il veut garder son don pour lui, rien que pour lui -même si quelques très rares personnes sont au courant. Enfin, lui dirait surtout qu'il est prudent -après tout, qui sait ce que les autres en penseraient... et il n'a pas vraiment envie qu'on essaye de lui voler ou d'étudier son don, ou qu'on l'embête avec en lui demandant ce qu'il sent- et que de toute manière, ça ne concerne que lui. C'est lui, de toute manière.

S'approchant de la salle de classe, Dray décrypte et prononce assez facilement la rune qui y apparaît lorsqu'il s'approche, juste après deux autres élèves qui sont passé en duo. Le système est plutôt ingénieux, de la part du professeur, il le reconnaît. Heureusement pour lui, les runes, les langages, leurs utilisations surtout, l'intriguent, l'intéressent suffisamment pour qu'il s'y concentre, qu'il s'efforce plus que pour les matières pour lesquelles il n'a aucun intérêt, ce qui concerne pratiquement toutes celles où la théorie est un peu trop présente, et sans toutes les connaître -personne ne doit le pouvoir, de toute manière- et sans avoir un niveau excellent, c'est une matière où il se débrouille plutôt bien. Il entre dans la salle, se laissant tomber sur une chaise au dernier rang, du côté du mur, s'accoudant négligemment à sa table -s'étalant même à demi dessus, à côté de son sac qu'il a posé sur la table pour le moment- appuyant sa tempe contre sa main alors qu'il lance un regard circulaire blasé au reste de la pièce. McCawley est déjà là, bien évidemment, appuyé à son bureau, devant le tableau où était inscrit le sujet du jour -les runes dans la vie de tous les jours, intéressant, mais Dray se souvenait qu'ils avaient déjà traité le sujet plusieurs fois-, et plusieurs élèves sont déjà installé. Lestrange parmi eux... Il fronce les sourcils, en se rappelant qu'il a eu des ennuis avec la justice, le dernier jour du voyages à Londres, trois jours plus tôt, et qu'il n'est revenu à Poudlard que le jour même. Il en sait un peu plus, mais pas beaucoup, l'affaire l'intrigue, en dépit de l'inimitié violente, de la haine presque farouche, qu'ils se vouent depuis des années. Plus curieux qu'on ne le croit souvent, Dray.

Quant à Brian, il n'est pas encore là. Dray le sait depuis qu'il est entré dans la pièce, sans même avoir à regarder. Sixième sens, l'une des seules auras qu'il reconnaît, même entourée de celles des autres. Enfin, le cours n'a pas encore commencé, de toute manière, aussi, ça ne le préoccupe pas plus que ça pour le moment. Il ferme les yeux, bouge légèrement sur sa chaise pour s'installer plus confortablement, et continue à ignorer les autres, préférant plus ou moins se reposer un moment, histoire d'essayer de faire disparaître sa mauvaise humeur persistante depuis le matin qui -très- lentement s'atténue. Distraitement, il essaye de se rappeler s'il avait quelque chose à faire, pour le cours de runes du jour. Il avait simplement eu une flemme phénoménale de ne serait-ce qu'ouvrir l'agenda où il note ses devoirs, avant le cours. Trop loin, la couverture et les pages trop lourdes à soulever, trop fatiguant. En tout cas, il n'est pas plus stressé que ça à l'idée de ne pas avoir fait les devoirs possiblement assigné, non, pas du tout, même. Qu'est ce que ça changerait ? Une remarque, une mauvais note peut-être ? Au pire des cas, il peut toujours dire l'avoir oublier à son dortoir ou à la bibliothèque, même si on ne le croirais pas forcément. Il hausse les épaules pour lui-même, plus mentalement qu'autre chose, même si elles s'élèvent très légèrement avant de se rabaisser, sans pour autant qu'il n'ouvre les yeux, et chasse la fausse préoccupation de son esprit. Il ne se souvient pas, ne crois pas qu'il y ait eu quoi que ce soit à faire. Et sinon, tant pis, ce ne serais pas la fin du monde.
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Ludovic V. Andrews

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