Noushka & Sasha ✘ la pygargue à tête blanche et la sorcière à tête rousse.

Nom ; noushka.
Espèce ; Pygargue à tête blanche. (aigle pêcheur)
Sexe ; femelle.
Âge ; huit ans.
Envergure ; 2m10.
Poids ; 5,1 kg.
Caractère ; solitaire ✘ rusée ✘ fidèle ✘ agressive ✘ puissante ✘ sauvage ✘ susceptible ✘ protectrice ✘ jalouse.

Contexte de la rencontre ; Sasha avait neuf ans, c'était un hiver froid, comme toujours en Biélorussie et la neige recouvrait tout, faisant courber dangereusement les arbres qui ne pouvait pas tous soutenir le poids de tant de neige. L'un d'eux, au fin fond du grand terrain des Vladmirova, tout près d'un grand étang, touchait presque le sol, et la rouquine avait prit l'habitude d'y grimper, elle avait même commencé à s'y créer une cabane de bois.. Mais il y avait déjà des locataires, enfin plus qu'un en réalité. A travers les branches, sous les flocons blancs, elle trouva un petit être gris, par chance son duvet l'avait empêché de mourir de froid néanmoins la créature était affaiblie et la biélorusse n'hésita pas longtemps avant de l'adopter. Et de la soigner. L'aigle pêcheur, une femelle en l'occurrence, retrouva rapidement des forces et grandit vite, inséparable et très protectrice avec Sasha, cette dernière choisit de l'amener avec elle à Durmstrang, préférant confier son courrier à son amie plutôt qu'à l'un des hiboux ou des faucons de la famille. Ainsi, l'aigle l'accompagna également à Poudlard, nichant à quelques mètres de la volière, suffisamment loin des chouettes et des hiboux qu'elle n'apprécie pas vraiment, Noushka ne peut pas toujours s'occuper du courrier de la jeune sorcière car justement parfois, elle est obligée d'utiliser un hibou de Poudlard, mais au moins, celle qui lui est fidèle depuis huit ans est avec elle.

27 Février 1977

Sasha chérie,

J'ai fais ce que tu voulais Darling : tu trouveras joint à cette lettre un soutient-gorge en taille 90E rouge. Je ne te dirai pas le nom de la jeune fille qui le portait, mais en tout cas elle avait la culotte assortie. C'était facile, trop facile, beaucoup plus facile que ce que je ne le pensais ...
Tu veux que je te raconte comment je l'ai obtenu ? Allons-y, ça va me distraire pendant cette énième heure d'Histoire de la Magie aussi ennuyante que la Mort ...
Je n'avais jamais couché avec cette fille, elle ne m'interessait pas trop, jusqu'à ce que ton défi arrive, et que j'observe enfin sa poitrine (très belle poitrine, soit dit en passant ...). J'ai alors ... usé de mon charme français pour convaincre cette fille de me rejoindre le soir même dans ses plus beaux atours, sexy de préférence, devant la salle commune de ma -chère- maison. Tu savais que les filles considèrent que leur plus beaux-atours sont leur sous-vêtements, et que la couleur rouge les font paraître plus sexy ? Je suppose que tu le sais, vu ce string en dentelle française que tu adores - oui, je reconnais la dentelle française, même si ce n'est pas moi qui l'ai offert à la nana en question - et qui est presque aussi flamboyant que ta chevelure ... Bref, ce fut facile, trop facile, et quelques heures plus tard, elle retournait dans son lit. Oh, tu veux un nouvel indice sur sa personne ? Les Serdaigle sont les plus coquines, et elles le cachent bien ..

Bon, je suppose que tu n'auras aucun usage de ce soutient gorge, puisqu'il ne sera pas à ta taille, désolée chérie ... Tu fais une collection ? Tu es lesbienne et tu aimes les filles aux gros seins ?

Bref, à mon tour ...
Je veux que tu prennes un né-moldu en photo, nu, dans une position compromettante. Je veux qu'il sache qu'il est pris en photo ... Et je veux voir cette photo - no comment sur le fait que ça sera un garçon et que je verrai donc probablement l'intimité de ce né-moldu, je veux juste des preuves !

Sinon, on se revoit quand ? Parce que c'est bien marrant de coucher avec des Serdaigle, mais j'avoue préférer ton corps aux leurs, et tes cris de jouissance en russe à leur murmures maugréés en anglais ... Ça fait plus exotique.

Ton cher Adonis.

Mais c’est n’importe quoi. Comme oses-tu ? Comment oses-tu dire penser différemment et faire cette atrocité ? Tu es horrible. Tu ne devrais pas avoir le droit de vivre. Vous êtes juste des êtres ignobles. Et toi tu es pire que tout. Tu sais que ce sont des conneries. Tu sais que tout le monde est pareil et tu gardes ces idées stupides. Tu veux devenir un assassin. Tu es un monstre !!

Luz,

Comme tu peux le voir, ta lettre m’a énervé au plus haut point. Je ne te comprends pas. J’essaye actuellement de rester calme face à ces aveux. J’ai beaucoup de mal, sache-le. Si ce morceau de parchemin est à moitié déchiré par ma plume, ce n’est pas pour rien.
Explique-moi ? Explique-moi comment tu peux garder ces idées, comment tu peux seulement penser à le rejoindre alors que tu es en train de changer de point de vue ? Sais-tu réellement ce que tu devras faire ? Tu vas détruire, déchirer, torturer des familles qui n’ont rien fait, qui te sont semblables. Ils sont comme toi. Ils n’ont peut-être pas de magie, mais ils pensent de la même façon. Je pense de la même façon.
Comment peux-tu douter autant et quand même garder cet esprit ? Tu vas te détruire toi aussi.
Explique-moi. Explique-moi ce qu’il peut y avoir dans ta tête. Dis-moi que tout n’est pas détruit. Dis-moi que tu n’es pas comme ça. Penses, réfléchis, ne fais pas de bêtises. Exprime-toi et pense à ce que tu dis en même temps. Pense à tes voisins. Pense à toutes ces familles. Penses à ce que ça veut dire de le rejoindre.
Que se passe-t-il dans cette tête ?
Défoule-toi par la parole, par l’écriture. Ne fais pas de bêtise que tu pourrais regretter.

Un inconnu étonné.

Luz,

Cette lettre, elle m’est parvenue par erreur sans doute. Une chouette me l’a donné alors qu’aurais-je pu faire d’autre que l’ouvrir. Si j’avais su, crois-moi, je ne l’aurais jamais fait… Vois maintenant où on en est… Je dois avouer que je ne sais pas non plus pourquoi je te réponds. Ce que je ressens ? Je ne sais plus trop…

Par contre, ne viens surtout pas dire que je ne comprends rien, que ça ne devrait rien me faire. Tu es juste en train de me dire que c’est rien que tu puisses éventuellement tuer ma famille ! Et après je ne sais que les choses écrites dans le journal. Crois-moi, je ne suis pas de ces idiots qui ne croient que ce qu’ils lisent !

Est-ce que je connais la famille ? Bien entendu. Est-ce que je connais la loyauté ? Egalement. Mais toi, est-ce que tu connais l’innocence ? Est-ce que tu connais la bonté des personnes en face de toi ? Est-ce que tu connais seulement le choix que tu fais ?

Alors oui je connais la loyauté, mais je connais aussi sa limite. Il est trop facile de se cacher derrière sa famille pour ce genre de choix. Je te signale que tu seras responsable de tes actes, pas ta famille.

Il est vrai que je ne te connais pas, je ne connais pas tes raisons. Mais je crois que c’est pour cela que je te demandais de t’expliquer. Je n’ai pas à te juger, mais tu pourrais comprendre qu’il est difficile de ne pas le faire avec ce que tu as dit.

Plus encore, tu me demandes de laisser tomber alors que tu vas faire la bêtise la plus énorme de ta vie ? Tu me demandes de te laisser tranquille alors que la vie de mes proches, de mes amis est en danger ? Je crois que tu ne pourras pas me convaincre là-dessus.

Juste pour information, je suis têtu, je ne reste pas sur les gros titres, je cherche les détails. Je ne vais pas oublier cette lettre, crois-moi. Je vais la garder et essayer de comprendre. Comprendre comment on peut penser comme cela. Comment on peut décider de cette façon…

Ou sinon, tu peux éviter de me faire me tracasser la tête et m’aider à comprendre. Tu peux avouer un peu tes sentiments et m’expliquer. Je te laisse le choix…

A bientôt, que tu le veuilles ou non !
L’inconnu.

Spoiler:

Luz,

Je ne suis pas idiot. Si je ne te donne pas de nom ou de surnom, c’est bien évidemment pour rester anonyme. Avec ce que je viens de découvrir, je suis en danger, je le sais. Comme tu le dis si bien, je ne suis pas du bon côté de ce monde de brute pour parler en toute liberté. Je préfère donc rester dans l’ombre tout en essayant de te dissuader même si je crains ne pas réussir.

Dis-moi, quand est-ce que j’ai dit qu’il fallait leur dire qui on était ? Quand est-ce que j’ai dit que nous étions semblables ? D’ailleurs, si, nous sommes semblables… Nous avons juste un avantage particulier qui par moment se transforme en malédiction je pense. Mais ne viens pas me dire que j’ai assuré qu’ils devaient connaître cette partie de la vie. Loin de là, ça créerait plus de problèmes qu’autre chose. C’est d’ailleurs pour cela que le ministère cache notre vie. Cependant, ton choix ne veut pas dire cela, ne mélange pas tout. Je veux rester cacher mais pas les tuer, c’est différent. Tu vas dans un côté obscur et pourtant j’ai l’impression que tes idées et les miennes sont semblables, où est le problème ?

En quoi est-ce se remettre en cause lorsqu’on a 17 ans maximum ? Je suis désolé, mais tu n’as pas vécu, tu n’as été qu’une enfant. Alors ne viens pas me dire que je te demande de remettre tout en cause, il n’y a rien à remettre en cause.

Tu sais quoi, de voir que tu es perdu me redonne de l’espoir : comme quoi tout n’est pas perdu. Je sais, je dois rêver, mais je préfère ça à la pensée que tu te perdes dans le sang que tu verseras si tu ne réfléchis pas assez. Et c’est ainsi que je peux te dire que je suis plutôt content d’avoir été curieux. Pourquoi avoir ouvert cette lettre : pour te mettre le doute et t’empêcher de détruire ta vie ! Tu es intelligente, je le sens, alors continue à avoir le doute, ça ne te sera que profitable !

Je ne te crois pas… Tu peux changer, tout le monde le peut. C’est ridicule de se cacher pareil de tels mots. Tu es ridicule ! Fuis ! Fuis devant la peur ! Tu le regretteras, crois-moi ! Mais tu le sais, sinon je n’en saurais pas autant sur toi et tes doutes. Je ne brûlerais donc rien ou sinon tout sera dans ma mémoire bien gardé, histoire que le danger ne nous tombe pas dessus. Si je le fais, ce sera pour notre sécurité à nous deux, rien de plus…

L’inconnu qui n’oubliera pas, jamais !

Spoiler:

ϟ Date d'inscription : 05/11/2012 ϟ Age : 29 ϟ Points : 137

Il était quinze heures, le mois de Mars était déjà bien avancé, et Zéphyr s'ennuyait. Le temps Londonien était ensoleillé, pour une fois, alors il s'était installé sur la terrasse d'un café moldu, et la clope au bec, il dégustait son café. Ça aurait pu être agréable, reposant, et tout ce que vous voulez, mais pour la puce électrique qu'était l'ancien Gryffondor, c'était juste ennuyant. Mais il ne prenait jamais de jours de repos, et les travailleurs ordinaires en prenaient, non ? Il fallait qu'il soit comme les travailleurs normaux. Alors il allait passer son dimanche sur cette terrasse. Comment ? Zéphyr soupira ; il n'allait jamais y arriver, il fallait qu'il se trouve une occupation. Il appela alors le serveur, et lui demanda s'il avait du papier, et un stylo. Le garçon se retrouva alors avec un vieux crayon à papier tout mâché au bout, et un bloc note blanc, et du s'occuper avec. Brillant. Qu'allait-il faire ? Zéphyr regarda le crayon, et vit son hirondelle, sur sa main, parfaitement calme. Ha ! Il allait dessiner son prochain tatouage.

Une heure plus tard, les sourcils froncés, une ride se dessinant sur son front, la langue légèrement sortie par concentration, Zéphyr traçait les derniers traits de son œuvre. Une bouche, de femme, qu'il avait rougie discrètement d'un coup de baguette, sans que les autres clients ne le voit, entourée d'une paire d'aile. Zéphyr sourit. Pas mal. Pas mal du tout. Jangor allait mieux le dessiner, mais l'idée était là. Sur la petite table, il y avait plein de petites boules de papiers froissées, ce qui fit sourire Zéphyr. Ca faisait une plombe qu'il n'avait pas tenu un crayon, ou une plume entre les mains. A Poudlard, il passait sa vie à écrire, ou à dessiner. Aujourd'hui, c'était sa baguette qu'il avait constamment entre les doigts.

Mais il n'était que 17 heures, le soir n'arrivait toujours pas. Hm. Nouvelle occupation ? Il fallait en trouver une. Il regarda la bouche rouge. Une image vint s'accoler à ces lèvres : c'était le visage d'une certaine rousse, qui avait les lèvres au moins aussi rouges que celle du dessin. Il sourit un peu malgré lui. Il avait trouvé sa nouvelle occupation. Au dos d'un de ses brouillons, qui était en fait l'ultime essai qu'il avait fait avant de tout redessiner une ultime fois avant d'y mettre les couleurs, il écrivit :

Sasha,
Ça fait deux semaines que je t'ai pas vu. Depuis, j'ai couché avec 8 nanas, et 1 mec. Oui parce que le client ne m'a pas payé, du coup j'ai du jouer de mes charmes pour dormir quelque part, mais c'est du passé, maintenant je suis riche, ou presque, bref. J'ai donc couché avec plusieurs personnes pour pouvoir dormir sous un toit, et figure-toi qu'aucune de ces personnes n'a réussi à me faire perdre mon boxer - je me demande toujours comment tu l'as retrouvé. Voilà ! Au plaisir de te revoir un jour. Je te fais des bisous sur ---

Zéphyr.

Fini, il avait passé trop d'heures à essayer de ne pas s'ennuyer. Il se leva, déposa quelques £ivres sur la table, et se rendit vers le chemin de Traverse, non loin de là. Il fallait qu'il passe à la poste des sorciers, qu'il mette la "lettre" dans une enveloppe, et qu'il l'envoie, direction Poudlard.

Sasha,

J'ai appris pour Ioann. J'en suis sincèrement désolé. Je n'ai pas bien saisi comment c'est arrivé, mais si tu as besoin de quoi que soit, même compte tenu des circonstances, n'hésite pas à me le demander.

Rabastan

Il est temps de payer

Miss Vladmirova,

L'ensemble de l'équipe pédagogique tenait à vous faire part du sentiment de déception éprouvé suite à votre comportement lors du séjour à Londres. Vous comptez parmi les élèves participants à l'échange scolaire entre Poudlard et Durmstrang, nous attendions de vous une attitude diamétralement différente de celle que vous avez eu.

Lors de ce séjour vous avez enfreint le règlement qui comprenait entre autres, un couvre-feu et la non-utilisation de magie. Deux consignes que vous n'avez pas respecté, en conséquences de quoi vous êtes attendue Vendredi après-midi, à la volière pour une séance de nettoyage. Un autre de vos camarades a été dépêché pour vous aider dans votre tâche. Estimez-vous heureuse que votre punition s'arrête ici, si des moldus avaient été témoins de la scène vous n'auriez pas échappé à une audience au Ministère.

En espérant que cette sanction saura vous faire réfléchir sur votre attitude,

Bien à vous,

Votre directeur de maison.

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Noushka & Sasha ✘ la pygargue à tête blanche et la sorcière à tête rousse.

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